Vos questions
74)
27/06/2025
- Etagnac
Réponse :
Bonjour,
La différence fondamentale entre l’e-SAF et le bioSAF réside dans la nature de leurs ressources : l’e-SAF repose principalement sur l’électricité — notamment pour la production d’hydrogène — tandis que le bioSAF utilise la biomasse comme matière première (ou feedstock).
Or, la biomasse est aujourd’hui une ressource sous tension. Son exploitation atteint déjà ses limites, ce qui rend son utilisation additionnelle délicate. Elle nécessite souvent la mobilisation de terres agricoles ou forestières, soulevant ainsi des enjeux liés à l’occupation des sols, à la biodiversité et à la compétition entre usages. À ce titre, le rapport de l’association Transport & Environment souligne les limites de durabilité des biocarburants (https://www.transportenvironment.org/uploads/files/202407_TE_advanced_biofuels_report-2.pdf).
Dans cette perspective, l’e-SAF présente un meilleur potentiel environnemental, en particulier en termes d’empreinte carbone. Il évite en effet l’usage direct des terres, bien qu’il nécessite des quantités significatives d’électricité bas-carbone pour rester vertueux.
Du point de vue des émissions de gaz à effet de serre, l’e-SAF est généralement considéré comme ayant un potentiel de décarbonation supérieur, proche de 100 % selon l’ICCT (International Council on Clean Transportation) (https://theicct.org/wp-content/uploads/2025/06/ID-245-%E2%80%93-Economics-fuels-working-paper-A4-40038-final.pdf). À l’inverse, le potentiel de réduction des émissions pour les bioSAF varie entre 60 et 80 % selon la nature de la biomasse utilisée, d’après l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale)(https://theicct.org/wp-content/uploads/2025/06/ID-245-%E2%80%93-Economics-fuels-working-paper-A4-40038-final.pdf). Il est toutefois important de souligner que ces chiffres proviennent de méthodologies différentes, rendant leur comparaison directe délicate.
Cela étant dit, il ne s’agit pas nécessairement d’opposer les deux voies. Les biocarburants et les carburants de synthèse peuvent être envisagés de manière complémentaire et raisonnée, selon les contextes technologiques, géographiques et les ressources disponibles localement.
73)
27/06/2025
- Etagnac
Réponse :
Bonjour,
La composition des rejets n’est pas encore déterminée. Quoi qu’il en soit, l’installation devra être compatible avec son milieu de rejet (la Vienne) afin de ne pas dégrader son état actuel.
72)
27/06/2025
- Etagnac
Réponse :
Bonjour,
La sobriété correspond, dans le secteur aérien, à la réduction du nombre de vols ou à la limitation de la croissance du trafic aérien.
71)
27/06/2025
- Etagnac
Réponse :
Bonjour,
La durée de vie de l’installation est de 25 ans. Au bout de ces 25 ans, plusieurs scénarios sont possibles :
– Un démantèlement de l’installation, dans une logique de recyclage des équipements
– Un renouvellement des équipements pour prolonger la durée de vie de l’installation
70)
27/06/2025
- Etagnac
Réponse :
Verso Energy développe des projets solaires dans plusieurs régions de France, dont 3 projets situés en Haute-Vienne (Roche l’Abeille, St Léger Magnazeix, Lussac les Églises) et 4 en Charente à Charras, Rochefoucauld-en-Angoumois, Nersac et St-Laurent-de-Céris. Les puissances ne sont pas encore annoncées.
Cependant, il est essentiel de distinguer deux notions fondamentales dans le secteur de l’électricité :
– La production physique d’électricité, qui désigne les lieux où l’électricité est réellement produite (centrales, parcs solaires, éoliennes…).
– L’approvisionnement contractuel, qui correspond à la manière dont un consommateur, comme le projet LiCHEN, achète son électricité via le réseau national.
En France, l’électricité circule sur un réseau interconnecté géré par RTE. Ainsi, la proximité géographique entre une centrale solaire et un site de consommation n’implique pas un lien direct d’approvisionnement. L’électricité produite dans un projet solaire en Haute-Vienne peut très bien être injectée sur le réseau et consommée ailleurs, tandis que LiCHEN peut être alimenté contractuellement par un autre projet renouvelable situé à l’opposé du territoire.
69)
30/06/2025
- Etagnac
Réponse :
Bonjour,
Certaines compagnies aériennes ont remis en cause le calendrier de mise en œuvre jugé ambitieux, avec des mandats d’incorporation de carburants durables qui ont déjà commencé (2% en 2025, puis une montée en puissance rapide jusqu’à 70% en 2050), alors que les capacités industrielles de production sont encore limitées. Toutefois, les compagnies aériennes s’engagent globalement dans la transition, en signant des accords, en soutenant des projets de production et en intégrant ces carburants dans leur stratégie de décarbonation.
68)
Question : Site Internet
22/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Les technologies mises en œuvre dans le projet seront exploitées sous licence. Cela signifie que Verso Energy utilisera des solutions techniques développées par des entreprises spécialisées, reconnues internationalement, en vertu d’accords contractuels de droit d’usage. Les différentes briques technologiques sont toutes éprouvées à grande échelle, sur des projets comparables ou plus ambitieux que LiCHEN.
Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter la présentation sur les technologies réalisée lors de l’atelier thématique du 15 mai 2025 à Étagnac, disponible ici : https://concertation-lichen.eu/les-documents/
Le carburant produit sera certifié par un organisme agréé, conformément aux exigences de la réglementation européenne en matière de carburants durables.
Enfin, le plan de financement fera l’objet de discussions commerciales avec des établissements bancaires. Ces échanges interviendront après le dépôt des autorisations administratives, et resteront confidentiels à ce stade.
67)
Question : Site Internet
21/06/2025
- Ansac sur Vienne
Réponse :
Bonjour,
Le règlement ReFuelEU Aviation impose l’utilisation de carburants durables d’aviation (eSAF) dans les plus grands aéroports européens. Il vise donc principalement l’aviation civile. Toutefois, une utilisation dans l’aviation militaire est théoriquement possible : il n’existe a priori aucune barrière technologique empêchant son usage dans ce secteur.
Origine du CO₂ utilisé
Le projet devra démontrer que le CO₂ utilisé pour produire l’eSAF est biogénique. Par exemple, si du CO₂ est capté à la sortie d’une combustion utilisant 99 % de biomasse et 1 % de fioul lourd, alors 99 % du CO₂ peut être considéré comme biogénique. Même si la molécule est identique, la distinction est comptable, en cohérence avec les exigences de la réglementation européenne pour qualifier le carburant de “durable”.
Consommation d’eau
Verso Energy anticipe les enjeux liés à la ressource en eau en travaillant avec l’EPTB Vienne et la Direction Départementale des Territoires (DDT). Les premiers échanges laissent penser qu’il n’y aurait pas d’incompatibilité entre les besoins du projet et la disponibilité locale en eau, y compris à horizon de tension. Cette analyse devra être confirmée dans la suite des études.
Les éléments de présentation de l’EPTB sont disponibles dans les verbatims et les slides du site de la concertation :
Les documents
Approvisionnement en électricité
Verso Energy développe plusieurs projets solaires, dont trois en Haute-Vienne (Roche l’Abeille, Saint-Léger-Magnazeix, Lussac-les-Églises) et quatre en Charente (Charras, La Rochefoucauld-en-Angoumois, Nersac, Saint-Laurent-de-Céris). Tous en amont dans leur développement.
Il convient de distinguer :
– La production physique d’électricité, localisée sur les sites de production.
– L’approvisionnement contractuel, qui permet à un site comme LiCHEN d’acheter de l’électricité renouvelable via le réseau national, indépendamment de la localisation des centrales.
Solvant de capture du CO₂
Le solvant exact utilisé dans le procédé de captage est en cours de définition, car il dépendra du fournisseur de technologie retenu. Quoi qu’il en soit, ce solvant ne sort pas du circuit : il circule en boucle fermée entre la colonne d’absorption et le système de régénération.
Réglementation Seveso
À ce stade, un classement Seveso seuil bas est envisagé. Ce point sera confirmé à l’issue des études réglementaires en cours.
Transport et empreinte carbone
Le transport des produits finis par train et pipeline est très peu émetteur. Selon le bilan carbone préliminaire, ce poste représente moins de 1 % de l’empreinte totale du projet.
66)
Question : Site Internet
22/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
La classification SEVESO dépend de l’inventaire des produits présents sur le site et de leur nature. À ce stade de nos études, nous présageons effectivement à minima un classement SEVESO seuil bas. LiCHEN respectera toutes les mesures de sécurité liées à son classement. Pour voir le jour, ce projet devra nécessairement être compatible avec l’environnement actuel, effectivement composé de zones urbaines mais également de zones naturelles. Nous devrons pour cela faire la démonstration que le risque industriel est maîtrisé au regard des enjeux en présence.
Par ailleurs, Verso Energy est une entreprise française, financée par des actionnaires français. Il existe aujourd’hui une volonté claire de maintenir cette gouvernance et ce financement.
65)
Question : Site Internet
21/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy développe des projets solaires dans plusieurs régions de France, dont 3 projets situés en Haute-Vienne (Roche l’Abeille, St Léger Magnazeix, Lussac les Églises) et 4 en Charente à Charras, Rochefoucauld-en-Angoumois, Nersac et St-Laurent-de-Céris. Les puissances ne sont pas encore déterminées puisque les projets sont encore très en amont, dans l’ordre de grandeur du MW à la centaine de MW.
Cependant, il est essentiel de distinguer deux notions fondamentales dans le secteur de l’électricité :
– La production physique d’électricité, qui désigne les lieux où l’électricité est réellement produite (centrales, parcs solaires, éoliennes…).
– L’approvisionnement contractuel, qui correspond à la manière dont un consommateur, comme le projet LiCHEN, achète son électricité via le réseau national.
En France, l’électricité circule sur un réseau interconnecté géré par RTE. Ainsi, la proximité géographique entre une centrale solaire et un site de consommation n’implique pas un lien direct d’approvisionnement. L’électricité produite dans un projet solaire en Haute-Vienne peut très bien être injectée sur le réseau et consommée ailleurs, tandis que LiCHEN peut être alimenté contractuellement par un autre projet renouvelable situé à l’opposé du territoire.
Verso Energy développe effectivement des projets agrivoltaïques qui ne remplacent pas les usages actuels mais les complémentent : l’activité agricole continuera sur les terrains équipés de panneaux solaires installés pour Verso Energy. En effet, l’agrivoltaïsme est encadré par la loi APER et il faut notamment justifier que l’installation apporte au moins un des services suivants :
Amélioration du potentiel et de l’impact agronomiques
Adaptation au changement climatique
Protection contre les aléas
Amélioration du bien-être animal
De plus, l’installation doit permettre de maintenir le rendement agricole des parcelles concernées à au moins 90 % de ce qu’il était avant l’installation.
64)
Question : Site Internet
21/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Cette question concerne la question posée à la réunion d’ouverture : “Est-ce que vous pouvez nous dire si le dioxygène, qui est généré par la fabrication d’hydrogène, descend au sol ou monte dans l’atmosphère ?”
Il y a 2 points à noter :
Le dioxygène généré par électrolyse est relâché dans l’atmosphère via un évent dédié. La hauteur de cet évent est calculée de manière à assurer une dispersion efficace dans l’air ambiant, en évitant toute accumulation locale.
Le dioxygène n’est pas stocké, mais directement mis à l’évent, ce qui facilite sa diffusion car il n’y a pas de phénomène de massification.
Le dioxygène ne retombe pas au sol ni ne forme de couche, il est diffusé dans l’air.
63)
Question : Site Internet
21/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
La France exporte chaque année environ 90 TWh d’électricité, en grande partie bas-carbone. Cet excédent est une ressource nationale sous-utilisée, qu’il serait pertinent de valoriser pour des usages stratégiques.
En parallèle, la France importe 98 % de ses produits pétroliers. Remplacer ces importations par des carburants de synthèse produits localement à partir d’électricité permettrait de renforcer notre souveraineté énergétique et de réduire les émissions du secteur des transports.
C’est bien cette opportunité qui a été identifiée par tous les acteurs de l’énergie en France et au-delà :
- Le gouvernement : à travers son programme France 2030 ou à travers la Stratégie Nationale Hydrogène. Cette dernière prévoit 20 à 30 TWh de besoin en électricité pour produire par électrolyse les quantités d’hydrogène identifiées à horizon 2030, incluant l’hydrogène requis pour les carburants de synthèse. La France resterait donc largement excédentaire en électricité.
- L’ADEME, dont nous vous encourageons à aller consulter l’intervention lors de la table ronde sur les eSAF organisée par la CNDP : https://www.youtube.com/watch?v=qnGNgde0500
- L’Europe, qui a imposé des mandats d’incorporation des carburants de synthèse aux avions européens.
Le GIEC les qualifie de « viables » et « prometteurs » dans son 6e rapport : 6ᵉ rapport du GIEC (2023): « Decarbonisation options for shipping and aviation still require R&D, though advanced biofuels, ammonia, and synthetic fuels are emerging as viable options (medium confidence). […] In particular, synthetic fuels are considered promising as an aviation fuel» – “Les options de décarbonisation pour le transport maritime et aérien nécessitent encore des efforts de recherche et développement, bien que les biocarburants avancés, l’ammoniac et les carburants synthétiques apparaissent comme des options viables [confiance moyenne. […] En particulier, les carburants synthétiques sont prometteur en tant que carburant pour l’aviation ” — https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/chapter/chapter-10/
De plus, selon RTE (https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/les-bilans-previsionnels), la France prévoit +270 à +320 TWh de production d’électricité renouvelable supplémentaire d’ici 2035. Cette hausse vise à accompagner l’électrification de l’économie, dont la production de carburants de synthèse fait pleinement partie.
Verso Energy s’inscrit dans cet équilibre production-consommation, car Verso est producteur d’électricité renouvelable, avec une capacité de 2,6 GW prévue d’ici 2030 sur la base des projets en cours. Cette électricité pourra être directement mobilisée pour ses propres projets de carburants de synthèse.
À rappeler aussi que les carburants durables sont UN levier parmi les trois nécessaires à la décarbonation de l’aviation :
• La sobriété : réduire les consommations énergétiques
• L’efficacité : réduire les pertes énergétiques
• La substitution : utiliser des sources d’énergies moins carbonées → c’est dans cet axe que s’inscrit le projet LiCHEN.
62)
Question : Site Internet
19/06/2025
- Cieux
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy se concentre exclusivement sur l’utilisation de CO₂ biogénique pour le projet. Toute source de CO₂ fossile ne pourra pas être valorisée dans le cadre du projet à partir de 2041, conformément à la réglementation européenne. L’intégration de CO₂ fossile altérerait en effet le bilan carbone, qui est l’un des critères déterminants dans la reconnaissance du carburant comme durable. Par exemple, si Sylvamo utilisait 1 % de combustible fossile, et que donc 1 % du CO₂ émis était d’origine fossile, et 99 % était biogénique, LiCHEN ne pourrait valoriser que les 99 % de CO₂ biogénique et donc que 99% de l’émission.
En effet, les molécules de CO₂ biogénique et de CO₂ fossile étant identiques, c’est uniquement comptablement qu’elles sont différenciées.
Concernant la ressource en eau, il est précisé dans le dossier que la consommation du projet « représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum mensuel de période de retour 5 ans (QMNA5) ».
Cet indicateur, le QMNA5, est plus conservateur que le débit moyen annuel : il correspond au débit mensuel minimum observé statistiquement une fois tous les cinq ans, et constitue donc une référence rigoureuse pour évaluer l’impact hydrologique.
Réponse de RTE sur le raccordement :
Pour une distance de plusieurs kilomètres en 400 000 volts, la réalisation technique en souterrain est bien plus complexe que pour des tensions plus faibles. En effet, à ce niveau de tension, les liaisons souterraines génèrent des courants « parasites » importants qui viennent diminuer leur capacité de transport d’énergie. Il est dès lors nécessaire de doubler, voire tripler, le nombre de câbles, ce qui conduit à des largeurs de tranchées importantes (de l’ordre d’une quinzaine de mètres), du fait de la distance à respecter entre chaque câble pour éviter leur échauffement mutuel.
61)
Question : Site Internet
19/06/2025
- Rochechouart
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy se concentre exclusivement sur l’utilisation de CO₂ biogénique pour le projet. Toute source de CO₂ fossile ne pourra pas être valorisée dans le cadre du projet à partir de 2041, conformément à la réglementation européenne. L’intégration de CO₂ fossile altérerait en effet le bilan carbone, qui est l’un des critères déterminants dans la reconnaissance du carburant comme durable. Par exemple, si Sylvamo utilisait 1 % de combustible fossile, et que donc 1 % du CO₂ émis était d’origine fossile, et 99 % était biogénique, LiCHEN ne pourrait valoriser que les 99 % de CO₂ biogénique et donc que 99% de l’émission.
En effet, les molécules de CO₂ biogénique et de CO₂ fossile étant identiques, c’est uniquement comptablement qu’elles sont différenciées.
Concernant la ressource en eau, il est précisé dans le dossier que la consommation du projet « représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum mensuel de période de retour 5 ans (QMNA5) ».
Cet indicateur, le QMNA5, est plus conservateur que le débit moyen annuel : il correspond au débit mensuel minimum observé statistiquement une fois tous les cinq ans, et constitue donc une référence rigoureuse pour évaluer l’impact hydrologique.
Réponse de RTE sur le raccordement :
Pour une distance de plusieurs kilomètres en 400 000 volts, la réalisation technique en souterrain est bien plus complexe que pour des tensions plus faibles. En effet, à ce niveau de tension, les liaisons souterraines génèrent des courants « parasites » importants qui viennent diminuer leur capacité de transport d’énergie. Il est dès lors nécessaire de doubler, voire tripler, le nombre de câbles, ce qui conduit à des largeurs de tranchées importantes (de l’ordre d’une quinzaine de mètres), du fait de la distance à respecter entre chaque câble pour éviter leur échauffement mutuel.
60)
Question : Site Internet
19/06/2025
- Rochechouart
Réponse :
Bonjour,
Le projet doit impérativement démontrer sa rentabilité économique pour pouvoir voir le jour. Il s’inscrit dans un contexte réglementaire européen favorable, notamment grâce aux mandats d’incorporation de carburants durables dans le secteur aérien (règlement ReFuelEU Aviation), qui soutiennent la création d’un marché structuré et pérenne pour ces nouveaux carburants.
59)
Question : Site Internet
19/06/2025
- Limoges
Réponse :
Bonjour,
Le démantèlement du site n’a pas été pris en compte dans le bilan carbone préliminaire. Le bilan carbone préliminaire prend en compte l’empreinte carbone :
– des intrants en opération dont l’énergie
– du transport des produits et des intrants
Cette empreinte carbone est comparée avec l’utilisation du kérosène fossile à la hauteur remplacée donc 153 000 t/an. Le bilan carbone préliminaire conclut donc à un évitement de 370 000 t de CO2 par an.
Les éléments cités (effets sur l’environnement) seront évalués plus précisément dans le cadre de l’étude d’impact. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le dossier de concertation, page 65 :
https://concertation-lichen.eu/wp-content/uploads/2025/03/Dossier-de-concertation-LiCHEN.pdf
Concernant les rejets d’eau, les procédés, tels que la méthanolation, rejettent effectivement de l’eau. Un flux suffisant doit être assuré, mais cette eau n’est pas entièrement consommée. Une partie des refroidissements utilise de l’eau, bien que la majorité des systèmes de refroidissement soient de type sec.
Les eaux de rejets seront traitées par une unité dédiée afin d’être compatibles avec la qualité requise pour la rivière Vienne.
En effet, doubler la taille du projet ne nécessite pas le doublement du nombre d’emplois.
La concertation préalable sera continuée par une une concertation continue puis une enquête publique/ consultation du publique dont les modalités de participation/information ne sont pas définies.
58)
Question : Site Internet
19/06/2025
- Saint-Brice-sur-Vienne
Réponse :
Bonjour,
Le changement de terrain en terrain constructible n’est pas du ressort de Verso Energy. Les demandes sont examinées au cas par cas par les autorités.
57)
Question : Site Internet
19/06/2025
- Saint-Brice-sur-Vienne
Réponse :
Bonjour,
Les terrains prospectés sont indiqués sur la carte mentionnée et ne touchent pas les terrains de Beaulieu. La carte se trouve en HD en page 52 du dossier de concertation. (https://concertation-lichen.eu/wp-content/uploads/2025/03/Dossier-de-concertation-LiCHEN.pdf).
Voici un zoom des zones étudiées (à savoir que l’implantation n’est pas déterminée).
56)
Question : Site Internet
17/06/2025
- Saint-Brice-sur-Vienne
Réponse :
Bonjour,
Le règlement REFUELEU aviation impose l’utilisation de l’eSAF dans les plus grands aéroports européens. Ainsi, c’est l’aviation civile qui est visée par ce règlement. Toutefois, une utilisation dans les avions militaires est théoriquement possible, il n’y a priori pas de barrière technologique.
55)
Question : Site Internet
16/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Le projet LiCHEN s’inscrit dans la décarbonation de l’aviation et donc dans les enjeux actuels.
54)
Question : Site Internet
16/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
La durée de vie de l’installation est de 25 ans. Au bout de ces 25 ans, plusieurs scénarios sont possibles :
Un démantèlement de l’installation, dans une logique de recyclage des équipements
Un renouvellement des équipements pour prolonger la durée de vie de l’installation
.
53)
Question : Site Internet
16/06/2025
- Saint-Brice-sur-Vienne
Réponse :
Bonjour,
L’implantation de l’usine se fait effectivement sur des terrains appartenant à Sylvamo et à d’autres propriétaires fonciers. Aucun terrain ne sera préempté, et les propriétaires fonciers concernés ont été dédommagés dans le cadre d’accords signés avec Verso Energy.
52)
Question : Site Internet
16/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy est tout à fait d’accord avec cet avis. La décarbonation de l’aviation passera par trois leviers pour réussir :
La sobriété : réduire les consommations énergétiques
L’efficacité : réduire les pertes énergétiques
La substitution : utiliser des sources d’énergies moins carbonées
Le projet LiCHEN se concentre sur la substitution, mais il ne doit pas éclipser les deux autres leviers.
51)
Question : Site Internet
16/06/2025
- Saint Brice sur Vienne
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy ne gère pas de biomasse et n’en gérera pas avec le projet LiCHEN
50)
Question : Site Internet
15/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy devra prouver que les rejets sont compatibles avec le milieu récepteur en termes de caractéristiques chimiques et physiques, y compris en température. LiCHEN aura donc une unité de traitement des eaux dédiée pour s’en assurer.
49)
Question : Site Internet
15/06/2025
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy est en discussion avec l’EPTB Vienne et avec l’administration (DDT) sur le sujet de l’eau. L’EPTB prend en compte le changement climatique dans son étude. Il semblerait qu’en première approche, il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.
Nous vous invitons à consulter la présentation de l’EPTB sur le sujet, sous forme de verbatim dans le compte rendu de l’atelier thématique de Saillat-sur-Vienne et de slides sur le site internet de la concertation (https://concertation-lichen.eu/les-documents/).
Durant les périodes de sécheresse, la préfecture prendra des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet LiCHEN suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels.
Concernant les rejets, Verso Energy devra prouver qu’ils sont compatibles avec le milieu récepteur en termes de caractéristiques chimiques et physiques, y compris en température. LiCHEN aura donc une unité de traitement des eaux dédiée pour s’assurer de ce fait.
48)
Question : Site Internet
15/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Merci pour cette suggestion. Il est effectivement possible de transporter le CO₂ sous forme liquéfiée sur de grandes distances, et non directement les fumées de Sylvamo. Il aurait donc été nécessaire de construire une unité de capture de CO₂ et de transporter le CO₂. Toutefois, le CO₂ avant sa transformation est en quantité bien plus importante (630 000 t/an) que la production (153 000 t/an d’eSAF + ~9 000 t/an de co-produits).
Enfin, les facteurs d’implantation pour le projet LiCHEN ont été les suivants :
La proximité avec la source de CO₂ ;
La proximité avec un réseau ferroviaire pouvant accueillir de l’eSAF ;
La disponibilité de capacité électrique ;
La disponibilité de foncier a priori ;
La disponibilité de la ressource en eau a priori.
Ces critères n’étaient pas réunis par ailleurs.
47)
Question : Site Internet
13/06/2025
- Saint-Auvent
Réponse :
Bonjour,
L’implantation du projet n’est pas connue à ce jour.
46)
Question : coupon T
13/06/2025
- Chabanais
Réponse :
Bonjour,
Dans le cadre de l’étude de dangers, des scénarios accidentels, notamment des explosions, seront modélisés afin d’évaluer les effets potentiels sur l’environnement du site. Verso Energy devra démontrer que ces risques sont correctement maîtrisés et que les principales zones d’effet restent confinées à l’intérieur de l’enceinte du site. Aucun effet significatif ne devra dépasser les limites du site.
La maîtrise des risques industriels constitue une priorité majeure pour Verso Energy. Elle sera assurée tout au long du cycle de vie du projet LiCHEN, grâce à un ensemble de mesures préventives et protectrices : prévention à la source, contrôle de l’urbanisation autour du site, mise en place d’une organisation adaptée pour les secours, et information claire du public.
Ces exigences s’appuient sur des dispositifs réglementaires renforcés, tels que la directive Seveso et la loi sur la prévention des risques industriels.
L’inventaire des substances en présence, sur la base duquel est défini le statut SEVESO, n’est pas encore réalisé, car nos études ne sont pas encore assez avancées. Toutefois, nous supposons que le projet atteindra au minimum le niveau SEVESO seuil bas.
45)
Question : coupon T
13/06/2025
- Chaillac-sur-Vienne
2) Utilisation du rail – quelle ligne ?
3) Quel SDIS est impliquée ?
4) Quelle DIRENS est impliquée ?
Bravo pour un projet dans l’air du temps
Réponse :
Bonjour,
1. Le eSAF coûterait 4 à 8 fois plus cher que le kérosène fossile, son achat est garanti par le règlement ReFUELEU qui impose son utilisation.
2. La ligne Saillait-Limoges serait utilisée pour rejoindre le réseau national.
3&4. Les départements impliqués sont la Haute-Vienne et la Charente avec les entités qui en découlent
44)
Question : Site Internet
12/06/2025
- Rochechouart
Réponse :
Bonjour,
Le projet ne provoque pas d’odeur en lui-même. Le projet ne changera pas le fonctionnement des industriels historiquement présents.
43)
Question : Site Internet
12/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy mettra en place la démarche ERC si des enjeux liés à des espèces protégées venaient à être découverts.
ERC :
Éviter : C’est la priorité absolue. Il s’agit de supprimer les atteintes à l’environnement dès la conception du projet. Cela peut consister à : déplacer ou modifier l’implantation d’un ouvrage, changer de procédé, éviter une zone sensible (zone humide, habitat d’espèce protégée…).
Réduire : Si certains impacts ne peuvent pas être évités, il faut les réduire autant que possible. Cela inclut : des aménagements techniques, des mesures de limitation des nuisances (bruit, poussières, perturbations…), la planification de travaux en dehors des périodes sensibles (nidification, floraison…).
Compenser : En dernier recours, si des impacts résiduels subsistent, des mesures de compensation doivent être mises en œuvre. Cela peut consister à : restaurer des milieux naturels équivalents ailleurs, créer des habitats favorables pour les espèces affectées, engager des actions de conservation.
42)
Question : Site Internet
11/06/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
À ce stade du projet, le tracé de la future ligne électrique n’est pas connu et toutes les options restent ouvertes. Les différents enjeux environnementaux, naturels et humains du territoire d’implantation – dont les aspects paysagers et patrimoniaux – ont été au centre des échanges avec le public lors des ateliers participatifs des 15 mai et 5 juin, consacrés à l’intégration du projet dans son territoire. La mutualisation du tracé avec un ouvrage électrique existant sera étudiée, et les bénéfices et inconvénients associés seront comparés aux autres solutions possibles afin de définir le fuseau de moindre impact.
41)
Question : Site Internet
11/06/2025
- Rochechouart
Réponse :
Bonjour,
Les usages de l’eau et la répartition des besoins sont gérés en échange avec l’EPTB de la Vienne, dont c’est le rôle d’étudier ces usages et cette répartition. Il semblerait qu’en première approche, il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.
Nous vous invitons à consulter la présentation de l’EPTB sur le sujet, sous forme de verbatim dans le compte rendu de l’atelier thématique de Saillat-sur-Vienne et de slides sur le site internet de la concertation (https://concertation-lichen.eu/les-documents/).
40)
Question : Site Internet
11/06/2025
- Limoges
Il n’est question dans la présentation que de CO2 biogénique.
Y-a-t il une production à Saillat de Co2 non biogénique ? dans quelle proportion ?
Il est indiqué dans les documents : ” Au regard des volumes estimés, le besoin en eau de LiCHEN semble compatible avec la ressource en eau disponible. Cela reste à approfondir et à confirmer dans le cadre des futures études qui seront réalisées pour le dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE)” Cela reste à confirmer. A ce stade, la ressource en eau n’est pas avérée. Il est question de 225m3/h de consommation nette ; le débit de prélèvement projeté de 375 m 3 /h représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum ; il semblerait plus judicieux de s’intéresser davantage au débit minimum qu’au débit moyen minimum. Une fois ce prélèvement effectué, qu’en sera-t-il du débit de la Vienne à Civaux, pour le refroidissement de la centrale nucléaire.
Quelle sera la température de sortie prévue de l’eau restituée ?
A l’heure où la multiplication des tempêtes nous conduit à enterrer les lignes électriques, comment comprendre la création de cette ligne aérienne de 400.000 volts ?
Enfin il est écrit p89 “Néanmoins, le financement de LiCHEN peut-être entièrement assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. Son modèle économique ne repose pas sur l’éventuelle obtention de subvention”. A l’heure où le gouvernement est à la recherche de 40 milliards pour boucler le budget, le financement d’un tel projet privé par des fonds publics me paraît indécent.
Réponse :
Bonjour,
Réponse de RTE sur le raccordement :
Pour une distance de plusieurs kilomètres en 400 000 volts, la réalisation technique en souterrain est bien plus complexe que pour des tensions plus faibles. En effet, à ce niveau de tension, les liaisons souterraines génèrent des courants « parasites » importants qui viennent diminuer leur capacité de transport d’énergie. Il est dès lors nécessaire de doubler, voire tripler, le nombre de câbles, ce qui conduit à des largeurs de tranchées importantes (de l’ordre d’une quinzaine de mètres), du fait de la distance à respecter entre chaque câble pour éviter leur échauffement mutuel.
Réponse de Verso Energy sur le reste des points :
Le projet vise à utiliser la grande majorité du CO₂ biogénique émis par Sylvamo. Une éventuelle partie fossile ne concernerait pas le projet.
Au sujet de l’eau, il est écrit dans le dossier : « représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum mensuel de période de retour 5 ans (QMNA5) ». L’indicateur utilisé ici n’est donc pas le débit moyen, mais le QMNA5, qui est plus conservateur : c’est le débit minimal qui serait statistiquement atteint sur une période de 5 ans consécutifs.
39)
Question : coupon T
10/06/2025
- Chassenon
– Eclairage nocture à gérer pour ne pas gêner, c’est possible ?
– Gestion des espaces verdissant (peut-on envisager qu’une même surface soit achetée à proximité et entièrement boisée pour diminuer et gérer les impacts négatifs ?
Réponse :
Bonjour,
L’éclairage extérieur des installations du projet LiCHEN serait limité au strict nécessaire pour la sécurité des biens et des personnes. Plusieurs mesures de réduction sont habituellement mises en place pour limiter la pollution lumineuse : éclairage dirigé vers le sol, éclairage/extinction automatique, éclairage LED…
Nous prenons en compte cette suggestion, l’aménagement des espaces n’est pas encore déterminé.
38)
03/06/2025
- Etagnac
Le projet LiCHEN prévoit la construction d’un site industriel d’une superficie de 35 hectares qui sera planifiée pendant trois années à partir de 2027 pour une mise en service en 2030. Selon les chiffres donnés par les représentants de VERSO ENERGY lors des réunions publiques des 16 avril et 14-15 mai, entre 1 500 et 1 800 ouvriers travailleront sur le chantier pendant toute cette période, ce qui impliquera la présence quotidienne d’un nombre important d’employés et de gros engins de chantier en mouvement constant pour créer le site.
Lors de ces réunions d’informations publiques, j’ai constaté malheureusement qu’aucune information n’a été donnée concernant l’impact du trafic ainsi que le nombre de camions de gros tonnages utilisés pendant les travaux, ni les voies de communication et de déplacement où rouleront quotidiennement ces gros véhicules.
De plus, aucune information n’a été communiquée pour savoir s’il y a en cours, ou non, une ÉTUDE DES IMPACTS DU TRAFIC INTENSE de ces gros camions sur les maisons et les bâtiments construits (à 4m) au bord des routes dans les villages d’Étagnac et de Saillat. En effet, le public peut anticiper qu’il y aura des centaines de ces camions en mouvement chaque jour mais, à ce jour, aucune donnée concernant l’impact de cette construction n’a encore été divulguée.
QUESTIONS:
• Quel sera l’aspect physique du site industriel LiCHEN: zones de stockages du carburant e-SAF, de l’hydrogène, zones de productions, espaces de bureaux et des personnels, etc… ?
• Y a-t-il une étude en cours concernant l’IMPACT DU TRAFIC ROUTIER DES GROS CAMIONS ET ENGINS pendant la période de construction du site ?
• Quel est le nombre de camions et leurs tonnages respectifs qui seront utilisés chaque jour pendant la durée du chantier ?
• Quelles routes nationales, ou non, ces véhicules lourds vont-ils prendre: N141, D941, D948, autres ?
• Fréquence des passages quotidiens dans les villages concernés ?
• Augmentations des risques: accidents potentiels, nuisances des bruits, vibrations des murs des maisons dues au tonnage des camions, dégradations des maisons construites tout au bord des routes concernées…
2- TRANSPORT DU CARBURANT e-SAF par VOIE FERRÉE SAILLAT-LIMOGES:
Lorsque le site LiCHEN sera pleinement opérationnel, VERSO ENERGY anticipe une production annuelle de 153 000 tonnes de carburants e-SAF. Ce carburant sera transporté par voie ferrée entre Saillat et Limoges.
Comme nous le savons, cette ligne SCNF n’est pas la priorité des instances gouvernementales depuis 2018; date à laquelle la portion entre Saillat et Angoulême a fermé. Depuis plusieurs années, il n’y a plus de trains transportant les tonnes de bois et produits chimiques livrées à SYLVAMO puisque tous ces produits y sont livrés uniquement par camions.
QUESTIONS:
• Y a-t-il eu un ÉTUDE DE FAISABILITÉ DE TRANSPORTS LOURDS DE CARBURANTS HAUTEMENT INFLAMMABLES sur la voie ferrée entre SAILLAT et LIMOGES ?
• Est-on assuré que cette voie ferrée a été régulièrement entretenue et réparée pour supporter les transports hebdomadaires de tels chargements de trains lourds et dangereux traversant de nombreuses agglomérations intensément peuplées ?
• Sera-t-il possible d’envisager l’accélération de la réouverture de la portion ferrée entre SAILLAT-ANGOULÊME afin de décongestionner celle allant sur Limoges ?
3- SÉCURISATION ET SÉCURITÉ DU SITE LiCHEN:
Le site industriel VERSO ENERGY produira des substances et carburants hautement inflammables.
QUESTIONS:
• Quelles seront les zones et les quantités de stockages des substances dangereuses, les procédures et les protocoles mis en oeuvre ?
• Quelles seront les mesures de sécurisation globale du site ?
• Sera-t-il classé SEVESO en raison de la présence de ces substances dangereuses ?
• Informations des risques industriels auprès de la population locale ?
• Informations sur les nuisances possibles: niveaux de bruits, augmentation du trafic routier due au fonctionnement du chantier et aux futurs 300 employés définitifs travaillant sur le site à partir de 2030 ?
4- INTÉGRATION ET IMPACTS DU SITE VERSO ENERGY SUR LES TERRITOIRES DES COMMUNES D’ÉTAGNAC ET DE SAILLAT:
Le projet industriel LiCHEN sera un atout certain pour consolider et développer l’attractivité et les projets économiques du territoire.
À ce jour, il est fort regrettable que la société SYLVAMO a révélé n’avoir aucune volonté de participer au développement des dix associations locales présentes dans la commune d’Étagnac. Celle-ci ne sponsorise pas les peu nombreuses associations locales dans le but de participer au développement du tissu associatif dans notre commune rurale.
QUESTIONS:
• Quels seront les objectifs d’intégration du site VERSO ENERGY dans les communes d’ÉTAGNAC et SAILLAT ?
• Quel seront leurs impacts du site au sein de ces deux communes ?
• Y aura-t-il une volonté de leur part pour soutenir financièrement les associations à but non lucratif locales sous forme de dons annuels afin de les soutenir financièrement ?
5- INFORMATIONS CONFIDENTIELLES ET NON PUBLIQUES:
Quelles sont et seront les informations confidentielles non divulguées au public et pourquoi ?
Chaque année, VERSO ENERGY prévoit d’acheter 630 000 tonnes de CO2 à la société SYLVAMO de Saillat.
QUESTIONS:
• Quel sera le prix de la tonne de CO2 payée à SYLVAMO ?
• Prix de la tonne de carburant e-SAF ?
• Volume d’hydrogène stocké sur le site LiCHEN ?
• Volume de carburant e-SAF stocké sur le même site ?
• Quelles seront les autres substances chimiques présentes sur le site ?
• Quels seront les risques de pollution fluviale, pollution aérienne et sonore, les risques d’explosions accidentelles et autres risques… ?
• Que deviendra ce site industriel après les 25 années d’exploitation ?
Réponse :
Bonjour,
- « Quel sera l’aspect physique du site industriel LiCHEN: zones de stockages du carburant e-SAF, de l’hydrogène, zones de productions, espaces de bureaux et des personnels, etc… ? »
Le plan d’implantation n’est pas encore déterminé. Pour l’aspect visuel du site, Verso Energy a fait réaliser des illustrations d’un projet eSAF non spécifiques au projet LiCHEN par un architecte.
Aspect visuel d’un projet eSAF
- « Y a-t-il une étude en cours concernant l’IMPACT DU TRAFIC ROUTIER DES GROS CAMIONS ET ENGINS pendant la période de construction du site ? »
L’étude d’impact comportera une étude des effets pendant la construction.
- « Quel est le nombre de camions et leurs tonnages respectifs qui seront utilisés chaque jour pendant la durée du chantier ? »
L’étude n’étant pas encore réalisée, les chiffres demandés sont indisponibles.
- « Quelles routes nationales, ou non, ces véhicules lourds vont-ils prendre: N141, D941, D948, autres ? »
L’étude comportera une étude de tracé.
- « Fréquence des passages quotidiens dans les villages concernés ? »
L’étude de tracé déterminera les passages dans les villages, qui seront évités le plus possible.
- « Y a-t-il eu un ÉTUDE DE FAISABILITÉ DE TRANSPORTS LOURDS DE CARBURANTS HAUTEMENT INFLAMMABLES sur la voie ferrée entre SAILLAT et LIMOGES ? »
La ligne ferroviaire est déjà habilitée aux transports de matière dangereuse. Elle peut donc assurer le transport du carburant.
- « Est-on assuré que cette voie ferrée a été régulièrement entretenue et réparée pour supporter les transports hebdomadaires de tels chargements de trains lourds et dangereux traversant de nombreuses agglomérations intensément peuplées ? »
Verso Energy a déjà obtenu une offre d’Hexafret à ce propos, la ligne est déjà sécurisée. Une étude sera menée pour confirmer si nécessaire ce fait et des mesures prises le cas échéant.
- « Sera-t-il possible d’envisager l’accélération de la réouverture de la portion ferrée entre SAILLAT-ANGOULÊME afin de décongestionner celle allant sur Limoges ? »
La réouverture de la voie Saillat- Angoulême n’est pas liée au projet. LiCHEN est tributaire des options fournies par Hexafret qui fait passer le transport de fret ferroviaire sur la ligne Saillat-Limoges.
- « Sera-t-il classé SEVESO en raison de la présence de ces substances dangereuses ? »
L’inventaire des substances en présence, sur base duquel est défini le statut SEVESO, n’est pas encore fait car nous ne sommes pas assez avancés dans nos études. Toutefois, nous supposons que le projet atteindra à minima le niveau SEVESO seuil bas.
- « Informations des risques industriels auprès de la population locale ? »
Verso Energy veut assurer une transparence sur les plans de vigilance et de risques autour du projet LiCHEN. Dans ce cadre, Verso Energy envisage la mise en place de Comités Locaux d’Information et de Concertation. (instaurer une culture du risque technologique autour du site, en faisant se rencontrer tous les acteurs concernés : riverains, industriels, collectivités locales, salariés et administration)
- « Informations sur les nuisances possibles: niveaux de bruits, augmentation du trafic routier due au fonctionnement du chantier et aux futurs 300 employés définitifs travaillant sur le site à partir de 2030 ? »
Des études plus détaillées seront nécessaires pour le dépôt d’un permis de construire et d’un dossier de demande d’autorisation environnementale, notamment sur les aspects liés au bruit. Un relevé de bruits sera réalisé afin de connaître l’état initial. L’installation devra être conforme à la réglementation sur le bruit en limite de propriété (maximum 60 dBA à 1 m) ainsi qu’au principe d’émergence (+3 dBA par rapport aux points d’émergence). Concernant le trafic, il sera effectivement plus important en phase chantier et du fait des employés du site.
· « Quels seront les objectifs d’intégration du site VERSO ENERGY dans les communes d’ÉTAGNAC et SAILLAT ? Quel seront leurs impacts du site au sein de ces deux communes ? Y aura-t-il une volonté de leur part pour soutenir financièrement les associations à but non lucratif locales sous forme de dons annuels afin de les soutenir financièrement ? »
A ce stade du projet, VERSO ENERGY anticipe des retombées de taxes comprises entre 400 000 € et 1 000 000 €. Cette estimation et sa répartition entre les différentes instances locales restent à préciser ultérieurement lors des études et des discussions avec l’administration. Verso Energy se veut devenir une entreprise locale en lien avec son territoire.
- « Quel sera le prix de la tonne de CO2 payée à SYLVAMO ? »
Le prix est confidentiel car composante essentielle de négociations commerciales avec Sylvamo.
- « Prix de la tonne de carburant e-SAF ? »
L’e-SAF coûte en général 4 à 8 fois plus cher que le kérosène fossile.
- « Volume d’hydrogène stocké sur le site LiCHEN ? »
Ces volumes ne sont pas encore déterminés mais très faibles pour l’hydrogène, les stockages hydrogènes n’étant que des tampons pour éviter les à-coups.
- « Volume de carburant e-SAF stocké sur le même site ? »
Il y aura effectivement un stockage d’e-SAF en vue de son export, son volume n’est pas encore déterminé.
- « Quelles seront les autres substances chimiques présentes sur le site ? »
L’inventaire précis des substances n’est pas encore fait. Les 2 stockages principaux seront les stockages d’e-méthanol et d’e-SAF.
- « Quels seront les risques de pollution fluviale, pollution aérienne et sonore, les risques d’explosions accidentelles et autres risques… ? »
Rejets d’eau : le projet doit être en adéquation avec son environnement
Les rejets atmosphériques : le principal rejet du projet sera de l’oxygène, qui n’a pas d’impact
Les nuisances sonores : (voir ci-au-dessus)
Les risques sont traités dans le cadre de l’étude danger (voir ci-au-dessus).
- « Que deviendra ce site industriel après les 25 années d’exploitation ? »
Si le site doit être arrêté et démantelé, en général, les coûts de démolition sont payés par la valorisation des matériaux (acier, …).
Il serait aussi possible de prolonger son existence selon des critères techniques, économiques et de sécurité.
37)
Question : Site Internet
28/05/2025
- Limoges
FNE Limousin
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy développe plus de 2 GW de projets solaires en France, qui pourraient alimenter le projet sans y être dédiés.
Le chiffre de 2,2 milliards d’euros comprend l’investissement pour le projet LiCHEN, c’est-à-dire la mise en place des 4 unités : unité de capture de CO₂, unité de production d’hydrogène, unité de production d’e-méthanol, unité de production d’eSAF, ainsi que les auxiliaires associés.
36)
Question : coupon T
02/06/2025
- Saillat-sur-Vienne
Y-aura-t’il toujours des odeurs ?
Qu’en sera-t-il du bruit ?
Réponse :
Bonjour,
Les cheminées de Sylvamo seront toujours fonctionnelles et l’entièreté des fumées ne sera pas captée. Il y aura donc toujours des fumées à l’issue de ce projet.
L’état actuel du site de Sylvamo ne changera pas (en termes de bruit et d’odeur). Les installations de Verso Energy ne dégageront pas d’odeurs.
Concernant le bruit :
Des études plus détaillées seront nécessaires pour le dépôt d’un permis de construire et d’un dossier de demande d’autorisation environnementale, notamment sur les aspects liés au bruit. Un relevé de bruit sera réalisé afin de connaître l’état initial.
L’installation devra être conforme à la réglementation sur le bruit en limite de propriété (maximum 60 dBA à 1 m) et respecter le principe d’émergence (+3 dBA par rapport aux points d’émergence).
Le principe de l’émergence, dans une étude de bruit, permet d’évaluer si un bruit lié à une activité est perceptible par rapport au bruit ambiant existant. Il correspond à la différence entre le niveau sonore du bruit total (bruit ambiant + bruit de l’activité) et celui du bruit résiduel (sans l’activité).
60 dBA correspond, en termes de niveau sonore, à une conversation normale.
35)
Question : Site Internet
18/05/2025
- Etagnac
2) Tous les scénarios de RTE pour 2050 prévoient une augmentation de la production d’électricité renouvelable non pilotable (solaire, éolien). L’usine sera-t-elle capable de moduler sa consommation d’électricité en fonction de la production d’électricité ? Par exemple en stoppant la production ou en stockant l’hydrogène ? Si stockage, est-ce que les capacités de stockage correspondront à quelques heures, quelques jours, quelques mois ?
Réponse :
Bonjour,
Les procédés mis en œuvre dans le projet LiCHEN ont été en partie choisis pour leur flexibilité : ils peuvent s’adapter aux variations de la demande électrique, notamment lors des pics de consommation. Ainsi, lors des journées froides d’hiver, l’usine ne prévoit pas systématiquement d’interrompre sa consommation, mais elle dispose de la capacité à s’effacer temporairement, c’est-à-dire à réduire ou suspendre sa consommation électrique à la demande de RTE. Cette participation à des mécanismes d’effacement permet non seulement de soulager le réseau, mais aussi d’être rémunérée pour ce service rendu.
Conformément aux perspectives de RTE, qui anticipe une forte montée en puissance des énergies renouvelables (notamment solaire et éolienne), l’approvisionnement électrique du site se fera à partir d’un mix d’électricité renouvelable et du mix électrique national, lequel comporte une part importante de production décarbonée. Cela permettra, y compris lors des pics hivernaux où l’usine ne s’efface pas, de produire un hydrogène bas carbone, respectant le seuil de 3,38 kg CO₂e par kilogramme d’hydrogène produit.
En ce qui concerne le stockage d’hydrogène, le projet ne prévoit pas de stockage de longue durée sur site. Seuls des stockages tampons sont prévus, destinés à garantir la stabilité du fonctionnement des installations industrielles, en assurant un ajustement continu entre la production d’hydrogène par électrolyse et son usage immédiat.
Enfin, l’usine pourra contribuer à l’équilibre du système électrique en rendant des services au réseau. Elle jouera un rôle actif dans la gestion de l’équilibre offre-demande, via des capacités d’effacement, mais aussi potentiellement en participant à des mécanismes de flexibilité ou à la réserve primaire, selon les modalités qui seront définies avec le gestionnaire de réseau.
34)
Question : Site Internet
16/05/2025
- Etagnac
Comité de soutien à la protection de l'environnement et prévention des nuisances
Réponse :
Bonjour,
Les effets du projet sur l’environnement, notamment en ce qui concerne le bruit et les odeurs, ainsi que les moyens d’évitement, de réduction ou de compensation, seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore réalisées, nous ne sommes donc pas encore en mesure de répondre précisément à votre question.
Il est important de noter que l’usine respectera la réglementation de manière générale, notamment en matière d’émissions sonores.
Le procédé mis en œuvre n’est pas de nature à générer des odeurs.
33)
Question : Site Internet
16/05/2025
- Javerdat
Réponse :
Bonjour,
Les émissions liées à la construction et à la décommissions du projet n’ont pas encore été calculées. Cependant les émissions évitées sont de 370 000 tonnes par an en opération. Ce calcul se base sur la différence entre l’empreinte carbone du carburant fossile aujourd’hui utilisé et l’empreinte carbone du carburant durable, qui prend en compte sa production (consommations et transport).
32)
Question : Site Internet
12/05/2025
- Haute-Vienne
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy est en discussion avec l’EPTB Vienne et avec l’administration (DDT) sur le sujet de l’eau. Il semblerait qu’en première approche il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.
Nous vous invitons à participer à la table thématique du 5 juin, où un représentant de l’EPTB sera présent pour échanger sur ce sujet.
La décarbonation du trafic aérien est un enjeu essentiel pour atteindre la neutralité carbone. À ce jour, aucun scénario ne prévoit l’arrêt du trafic aérien : au contraire, les dernières données montrent une reprise à la hausse, confirmée par les projections des acteurs du secteur.
31)
Question : Site Internet
10/05/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le nombre de passagers devrait doubler d’ici 2043. Toutefois, Verso Energy n’a pas besoin de ce doublement pour justifier la pertinence de son projet.
En effet, la demande actuelle en carburants durables pour le transport aérien en Europe suffit à elle seule à justifier la production prévue par le projet, notamment en tenant compte des objectifs fixés par le règlement ReFuelEU Aviation à l’horizon 2035.
Pour atteindre ces objectifs, il faudrait environ 15 projets de taille équivalente à LiCHEN, rien que pour répondre à la part du mandat dédiée à l’eSAF. Ce sous-mandat peut être complété par le mandat global SAF, qui pourrait ne pas être couvert uniquement par du bioSAF.
Par ailleurs, un premier bilan carbone a été réalisé selon la méthode de l’ADEME. Il prend en compte l’ensemble des intrants, notamment la consommation d’électricité, qui représente la part la plus importante.
30)
Question : coupon T
05/05/2025
- Chaillac-sur-Vienne
Que donne l’analyse commercial pour les 10 ans à venir ? Y aura-t-il assez de clients pour acheter l’eSAF ? Quels sous pour ce projet ? Verso Energy attend des subventions ? S’il n’y en a pas ?
Si Sylvamo n’est pas en mesure de fournir du CO2 en continu que se passera-t-il ? Y a-t-il des garanties dans la distribution de l’électricité ? Si la vente de eSAF n’est pas au RDV, l’usine est-elle capable de passer à autre chose ?
Réponse :
Bonjour,
L’analyse commerciale pour les dix prochaines années s’appuie sur la réglementation européenne, notamment le règlement ReFuelEU Aviation, qui impose dès 2025 aux fournisseurs de carburant des principaux aéroports de l’Union européenne d’incorporer une part de carburant durable (SAF, dont l’e-SAF). Des sanctions financières sont prévues en cas de non-respect, ce qui garantit une demande pour l’e-SAF malgré son prix plus élevé (jusqu’à 8 fois celui du kérosène fossile). Les futurs clients du projet seront donc les fournisseurs de carburant et les compagnies aériennes opérant dans ces aéroports.
Concernant le financement, le projet LiCHEN ne dépend pas des subventions : il peut être financé entièrement par les fonds propres et l’endettement de Verso Energy. Les subventions, si elles sont obtenues, permettent de faciliter ou d’accélérer le projet, mais elles ne sont pas indispensables et ne sont pas attendues à ce stade.
Sur la question de l’approvisionnement en CO₂, si jamais (ce qui est jugé très improbable) Sylvamo ne pouvait plus en fournir, deux solutions sont envisagées : si le projet n’est pas encore construit, son développement serait arrêté ; si l’usine est déjà opérationnelle, il serait possible d’acheminer du CO₂ par train depuis d’autres sources, ou de se connecter à des réseaux de CO₂ en projet, notamment par GRDF ou Téréga.
Pour l’électricité, Verso Energy prévoit de sécuriser l’approvisionnement via des contrats d’achat long terme (PPA) directement avec des producteurs d’électricité.
Enfin, si la demande d’e-SAF n’était pas au rendez-vous, l’usine pourrait se réorienter, car elle produit d’abord de l’e-méthanol (issu d’hydrogène et de CO₂), qui peut aussi être utilisé comme carburant maritime. Cela dit, le cadre réglementaire européen garantit une demande d’e-SAF, et le projet est principalement conçu pour répondre aux besoins du secteur aérien.
29)
Question : coupon T
05/05/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Aujourd’hui, en l’état du réseau qui est opérationnel, nous n’avons pas d’autre choix que d’évacuer le produit via l’axe ferroviaire Saillat-Limoges. C’est donc ce qui est prévu pour le projet, et cela nous convient pour le moment. La SNCF ne nous a pas parlé d’autres options à ce stade, mais nous restons à l’écoute.
28)
Question : coupon T
05/05/2025
- Chassenon
Réponse :
Bonjour,
La sécurité est un enjeu crucial, bien identifié et travaillé par Verso Energy. Le rejet atmosphérique majeur de LiCHEN sera de l’oxygène, qui ne présente pas d’impact.
27)
Question : coupon T
05/05/2025
- Saint-Brice-sur-Vienne
Questions posées :
– Garanties de pérennité de Sylvamo ? (capitaux américains ? Evolution de la consommation de papier ?)
– Risques physico-chimiques évalués lors des opérations ?
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy achètera le CO₂ à Sylvamo, ce qui apportera des revenus complémentaires à Sylvamo et renforcera indirectement sa compétitivité. Un aperçu des risques et de leur maîtrise est donné aux pages 78 à 80 du dossier de concertation (téléchargeable sur le site internet dans la section « documents » – https://concertation-lichen.eu/les-documents/).
26)
Question : Site Internet
25/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy est en discussion avec différents clients potentiels (compagnies aériennes et distributeurs de carburant d’aviation) qui suivent de près l’évolution du projet, sans qu’aucun accord commercial de fourniture en e-SAF n’ait été signé à ce stade. Les opportunités de valorisation des coproduits (e-naphtas et e-kérosène) sont en cours de qualification. Ces coproduits représenteront environ 5 % du volume final de produits (c’est jusqu’à 20 % pour la filière alternative de production de e-SAF connue sous le nom de Fischer-Tropsch). Il n’est pas prévu de vendre de dihydrogène à des tiers : tout le dihydrogène produit devrait être converti en e-SAF.
25)
Question : Site Internet
25/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Les briques individuelles sont toutes éprouvées à grandes échelles (similaires et supérieures au projet LiCHEN). L’intégration de toutes les briques est déjà en place dans une installation au Chili à plus petite échelle.
24)
Question : Site Internet
25/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Les technologies utilisées seront effectivement sous licence. Les briques individuelles sont toutes éprouvées à grande échelle (similaires et supérieures au projet LiCHEN). L’intégration de toutes les briques est déjà en place dans une installation au Chili à plus petite échelle.
23)
Question : coupon T
28/04/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Nous estimons une consommation brute prévisionnelle de 375 m³/h (= volume total que nous aurons besoin de prélever). Une partie de cette eau sera restituée au milieu naturel, portant la consommation nette (= prélèvement moins la restitution au milieu) à 150 m³/h. Le détail des procédés liés au traitement de l’eau (production d’eau de qualité compatible avec le procédé, installation de traitement des eaux usées, recyclage, etc.) n’est pas encore connu.
Le choix de l’implantation tiendra compte des enjeux environnementaux.
Les effets du projet sur l’environnement, ainsi que les moyens d’évitement/réduction/compensation, seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore faites, et nous ne sommes pas encore en mesure de répondre à votre question.
Pour en savoir plus sur les enjeux environnementaux, nous vous invitons à venir à Saillat-sur-Vienne le 5 juin à 18h30 pour participer à un atelier thématique, notamment sur les effets sur l’environnement. Le bureau d’étude qui accompagne Verso Energy sur le sujet sera présent, ainsi que l’EPTB Vienne, qui s’occupe de la répartition des usages de l’eau dans le bassin de la Vienne.
22)
Question : coupon T
28/04/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Le projet vise à permettre aux avions de ne plus utiliser d’énergie fossile. Ainsi, le CO2 émis par les avions alimentés à 100 % avec notre eSAF sera biogénique, ce qui signifie qu’il n’aura pas d’impact négatif sur le climat, contrairement aux émissions issues des carburants fossiles.
Actuellement, les normes de l’ASTM sur les carburants d’aviation imposent un mélange de 50 % d’eSAF et de carburant fossile. Toutefois, ces normes devraient évoluer afin de permettre l’augmentation de la part d’eSAF, jusqu’à atteindre 100 %.
21)
Question : coupon T
28/04/2025
- Saillat-sur-Vienne
Réponse :
Bonjour,
1 – Risques/classement SEVESO :
L’identification des risques présents (liés à la production mais également au transport des matières) et des moyens de maîtrise de ces risques sera détaillée dans le cadre d’une étude bien spécifique, dite “Étude de dangers”, pièce constitutive du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE). Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurité et de maîtrise des risques. Nous devrons démontrer que nous avons prévu toutes les barrières et moyens de maîtrise des risques pour être autorisés à construire l’usine.
Les études de sécurité ne sont actuellement pas encore faites. Nous ne pouvons pour le moment pas répondre précisément à votre question.
La classification SEVESO dépend de l’inventaire des produits présents sur le site et de leur nature. À ce stade de nos études, nous présageons à minima un classement SEVESO seuil bas. LiCHEN respectera toutes les mesures de sécurité liées à son classement ICPE/SEVESO.
2 – Nombre de trains : nous estimons une fréquentation de 2 à 3 trains par semaine sur l’axe Saillat-Limoges pour évacuer les produits finis.
3 – Visite du site : des visites de l’usine et une présentation détaillée des procédés mis en œuvre seront tout à fait possibles.
20)
Question : coupon T
28/04/2025
- Etagnac
Réponse :
Bonjour,
Les effets du projet sur l’environnement, et les moyens d’évitement/réduction/compensation seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore faites, nous ne sommes pas encore en mesure de répondre à votre question.
Il est important de noter que l’usine respectera la réglementation de manière générale et notamment en matière d’émissions sonores.
Le procédé mis en œuvre n’est pas de nature à générer des odeurs.
Verso Energy attache beaucoup d’importance à l’intégration paysagère du projet et se fera accompagner d’un cabinet d’architectes pour minimiser au mieux l’impact éventuel du projet pour les riverains et le patrimoine local.
Nous tenons aussi à rappeler l’engagement pris par Verso Energy durant la réunion d’ouverture : “Si une inquiétude spécifique sur le bruit est exprimée par la population […] nous nous engageons à étudier la possibilité d’aller au-delà des exigences réglementaires pour réduire les nuisances [sonores].”
19)
Question : Site Internet
21/04/2025
- Rochechouart
Réponse :
Bonjour,
Le CO₂ qui sera utilisé dans le projet LiCHEN est 100 % biogénique : il provient des chaudières biomasse de Sylvamo, ce qui signifie qu’il s’inscrit dans un cycle carbone naturel (contrairement aux énergies fossiles). De plus, les volumes disponibles sur le site sont importants et concentrés, ce qui facilite leur valorisation. Ces deux caractéristiques diffèrent des émissions issues des usines d’incinération d’ordures ménagères, qui sont plus diffuses et pas totalement biogéniques.
18)
Question : Site Internet
21/04/2025
- Chassenon
2) Une étude d’un projet de réhabilitation de la ligne de chemin de fer Saillat/Angoulême est elle prévue afin de responsabiliser le transport et acheminer l’E-saf/H2/O2 vers la Pallice par exemple ou Bordeaux ?
3) Avis rhétorique. Je ne supporte plus l’emploi du mot résilience, utilisé à toutes les sauces, devant un EDL limite caricatural, donnant l’impression de se résoudre à une situation. […] Cette contribution n’est pas visible en totalité, car elle comprend des propos considérés comme non publiables. JE préfère d’autres termes comme “Résistance adaptative” ou “anticipative”.
Cordialement
Réponse :
Bonjour,
1- Le montage financier exact pour l’achat de CO₂ sera l’aboutissement des négociations actuellement en cours entre Sylvamo et Verso Energy.
2- Nous n’avons pas de visibilité sur les éventuels projets de renforcement que pourrait avoir la SNCF sur l’axe Angoulême / Limoges. Verso Energy prévoit, à ce jour, d’exporter ses produits finis via l’axe ferroviaire Saillat – Limoges.
17)
Question : Site Internet
20/04/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Le projet est encore très en amont dans les études, et le chiffre exact n’a pas encore été déterminé précisément. Une fourchette large est donc donnée.
16)
Question : Site Internet
20/04/2025
- Saint-Junien
Réponse :
Bonjour,
Il est plus efficace d’électrifier directement les voitures et les camions plutôt que d’utiliser du carburant de synthèse. Ce carburant de synthèse a pour vocation de décarboner les usages qui sont difficilement électrifiables directement. De plus, le projet ne produit pas de biocarburant afin d’éviter des consommations supplémentaires de biomasse.
15)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Le financement de LiCHEN est aujourd’hui prévu via les fonds propres et l’endettement de la société.
Le prix de revient est une donnée confidentielle.
La stratégie de Verso Energy est de développer tous ses projets en même temps, sans, par nature, en privilégier un plus qu’un autre.
14)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Chassenon
Réponse :
Bonjour,
La substitution de kérosène conventionnel par les e-SAF a peu d’incidence sur les émissions de NOx, principalement liées à la température de combustion dans le moteur. En revanche, comme les e-SAF ne contiennent pas de composés soufrés, contrairement aux produits raffinés issus du pétrole brut, les émissions de SOx sont quasi nulles lors de la combustion de e-SAF. Concernant les particules fines, elles sont réduites de 70 % a priori selon l’association T&E. Des études approfondies sur le sujet sont en cours, l’impact sera bénéfique.
La décarbonation du secteur aérien repose sur 3 piliers :
la sobriété : réduire les consommations énergétiques
l’efficacité : réduire les pertes énergétiques
la substitution : utiliser des sources d’énergies moins carbonées → c’est dans cet axe que s’inscrit le projet LiCHEN
La sobriété est donc un levier essentiel et de premier rang pour décarboner l’aérien. Toutefois, dans la mesure où il est peu probable d’arriver dans une situation de totale sobriété, c’est-à-dire d’arrêt complet du transport aérien, les deux autres leviers — efficacité et substitution — restent essentiels à mettre en œuvre.
13)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Brice sur Vienne
vous avez indiqué que le e-saf produit serait acheminé par le rail direction le havre pourriez vous réaliser un schéma de cet acheminement avec des données chiffrées sur le nombre de train par jour, que se passe t-il après limoges: rail, route ,? pourquoi choisir le trajet saillat limoges plutôt que saillat angouleme angouleme bordeaux et enfin le port de bordeaux pour finir au havre qu’est ce qui a motivé votre choix?
vous nous avez indiqué que le co2 émis par sylvamo est un co2 biogénique donc sans rejet nocif est ce que la production de l’e saf et son acheminement ne vont pas être plus polluant que les avions
merci à vous
Réponse :
Bonjour,
Merci pour votre message et l’intérêt que vous portez au projet.
Nous prévoyons d’exporter les produits finis par voie ferrée : cela s’y prête tout particulièrement puisque le projet sera implanté à proximité immédiate d’une ligne existante. Par ailleurs, ce mode de transport est assez décarboné (ce qui est cohérent avec la finalité du projet). Nous prévoyons d’acheminer les produits — à raison de 2 à 3 trains par semaine — via l’axe Saillat-Limoges, car c’est à ce jour la seule direction possible au départ de Saillat. Nous prévoyons également d’utiliser le rail après Limoges, jusqu’à nos points de distribution, comme par exemple Le Havre, mais possiblement aussi vers d’autres destinations nationales ou internationales.
Un intervenant d’Hexafret (anciennement FRET SNCF) détaillera la logistique liée au eSAF lors de la réunion du 13/05 à Saint-Junien.
Le bilan carbone sera globalement positif, dans le sens où le projet (production et transport compris) permettra d’éviter l’émission de 370 000 t/an de CO₂ fossile.
12)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy prévoit d’exporter les produits finis via l’axe ferroviaire Saillat-Limoges et a commencé à échanger avec la SNCF en ce sens. Nous n’avons pas de visibilité sur les éventuels projets de renforcement que pourrait avoir la SNCF sur l’axe Angoulême / Limoges. Il apparaît que l’axe Saillat-Limoges est déjà compatible avec le transport de ce type de marchandise. À date, il ne nous a pas été signifié un quelconque besoin de renforcement des infrastructures existantes à cause du projet LiCHEN.
11)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Verso Energy estime que le projet LiCHEN conduira à 300 emplois directs et indirects, dont 120 emplois directs.
Les emplois créés feront appel à diverses compétences et niveaux d’études : des ingénieurs (directeur de site, responsable QHSE, responsable maintenance, responsable exploitation), des techniciens (chefs de quart, opérateurs, superviseurs HSE, acheteurs, comptables, …), mais aussi des agents de sécurité, des magasiniers, des agents d’entretien.
Ces estimations sont notamment le fruit d’échanges avec les différents fournisseurs de technologies, qui bénéficient du retour d’expérience d’usines similaires déjà en opération. Elles prennent également en compte le retour d’expérience des références industrielles de Direct Energie et l’organigramme type qui a été élaboré pour le projet.
10)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Les sucreries et éthanoleries sont en effet très intéressantes pour leurs émissions de CO₂ très concentrées. Toutefois, ces industries émettent en général des quantités moindres, ce qui permet moins facilement d’atteindre l’échelle suffisante pour rentabiliser ce type d’investissement.
Concernant les hauts-fourneaux, ils émettent du CO₂ fossile, ce qui rendrait le projet moins intéressant pour l’environnement.
9)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Nous prévoyons de consommer 630 000 t CO₂/an pour produire 153 000 t de e-SAF/an.
Les co-produits sont du e-diesel et du e-naphta représentant environ 8 700 t/an. Ils seront valorisés de façon similaire à leurs équivalents fossiles, c’est-à-dire respectivement en tant que carburant (diesel) et dans les processus de production d’essence (naphta). Le e-naphta, comme le naphta, peut aussi servir de carburant dans certaines centrales thermiques.
8)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
La classification SEVESO dépend de l’inventaire précis des substances présentes sur le site et de leurs caractéristiques. Nous ne sommes pas encore assez avancés dans nos études pour identifier précisément le classement (ICPE, SEVESO, etc.) de l’usine et son éventuel impact sur le statut réglementaire des activités industrielles alentour.
Nous estimons toutefois que le seuil SEVESO bas sera probablement atteint.
7)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
L’identification des risques présents et des moyens de maîtrise de ces risques sera détaillée dans le cadre d’une étude bien spécifique, dite “Étude de dangers”, pièce constitutive du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE). Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurité et de maîtrise des risques. Dans le cadre de nos études, des modélisations seront réalisées pour simuler des événements accidentels et calculer les rayons de danger associés. Nous devrons démontrer que nous avons prévu toutes les barrières et moyens de maîtrise des risques pour être autorisés à construire l’usine.
Ces études ne sont actuellement pas encore faites. Nous ne pouvons pour le moment pas répondre à votre question.
Pour en savoir plus sur la maîtrise des risques industriels, nous vous invitons à participer à Saillat-sur-Vienne le 5 juin à 18h30 à un atelier thématique, notamment sur la maîtrise des risques industriels. Le bureau d’étude qui accompagne Verso Energy sur le sujet sera présent.
6)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
L’eSAF sera évacué par train sur l’axe Saillat-Limoges, donc sans impacter les infrastructures routières. Il n’y a pas d’approvisionnement quelconque en bois pour le projet, donc pas de logistique associée. L’approvisionnement en bois de Sylvamo ne sera pas impacté par le projet LiCHEN.
5)
Question : Site Internet
17/02/2005
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Le projet vise à valoriser un gisement déjà préexistant de CO₂ biogénique, actuellement émis à l’atmosphère par Sylvamo dans le cadre de son activité. Le projet ne repose nullement sur une consommation additionnelle de biomasse et ne conduira pas à une quelconque pression sur les ressources forestières de la région.
4)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
La production d’eSAF ne couvre pas la totalité du CO₂ émis, il y a donc une marge de sécurité.
Dans l’hypothèse où Sylvamo viendrait à ne plus fournir de CO₂ biogénique, le projet pourrait diversifier ses sources de CO₂ biogénique grâce à des réseaux de CO₂ existants et/ou futurs, ou bien grâce à un approvisionnement par train acheminant du CO₂ liquide d’autres sources.
Le projet a actuellement sécurisé tout le CO₂ nécessaire à son fonctionnement auprès de son fournisseur Sylvamo.
3)
Question : Site Internet
17/04/2025
- St Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Les procédés mis en œuvre pour le projet LiCHEN (capture de CO₂, électrolyse, méthanolation et methanol-to-jet) sont des technologies conçues et développées par des acteurs tiers qui en possèdent les licences. Verso Energy est donc en discussion avec plusieurs bailleurs de licences pour chacune des unités afin de sélectionner la meilleure pour le projet.
2)
Question : Site Internet
17/04/2025
- Saint Martin de Jussac
Réponse :
Bonjour,
Le financement de LiCHEN est aujourd’hui prévu via les fonds propres et l’endettement de la société.
La décision finale d’investissement, qui vient clore le travail de financement et de développement du projet, est prévue à horizon mi-2027.
Le prix de revient est une donnée confidentielle.
Verso Energy ne prévoit pas la mise en place d’un démonstrateur.
La stratégie de Verso Energy est de développer tous ses projets en même temps sans, par nature, en privilégier un plus qu’un autre.
1)
Question : Site Internet
15/04/2025
- Saint-Junien
la mise en production est prévue pour quand?
quels impacts sur les infrastructures du territoire: sncf, crèches, écoles, lycée et quelles campagnes de formation sur le territoire pour pouvoir transmettre les compétences aux personnes pour accéder aux emplois merci
Réponse :
Bonjour,
Il est à ce jour envisagé une décision finale d’investissement à horizon mi-2027, faisant suite à une autorisation environnementale délivrée par les services de l’État fin 2026. La mise en service est prévue en 2030. (Voir calendrier en page 90 du dossier de concertation — https://concertation-lichen.eu/wp-content/uploads/2025/03/Dossier-de-concertation-LiCHEN.pdf)
Il est prévu d’évacuer le produit fini via l’axe ferroviaire Saillat-Limoges, pour y faire passer 2 à 3 trains par semaine.
Le projet devrait générer, en phase d’exploitation, 300 emplois directs et indirects, susceptibles indirectement de faire évoluer à la hausse les besoins en infrastructures type crèche/école/lycée sur le territoire.
LiCHEN nécessitera des compétences techniques tant en phase de construction que d’exploitation. Un travail avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, France Travail et les lycées techniques est engagé et sera poursuivi.
Les employés seront formés par les institutions déjà présentes sur le territoire, en parallèle d’une formation par des experts mobilisés pendant la construction, un an avant l’exploitation.