Vos questions

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27/06/2025

- Etagnac

D’un point de vue empreinte carbone, analyse de cycle de vie ACV, et d’autres critères inclus (ressource en eau, électricité, etc…) est-ce que la production d’e-SAF est plus propre (selon de nombreux critères) que du kérosène avec comme feedstock commun un arbre ?

Réponse :

Bonjour,

La différence fondamentale entre l’e-SAF et le bioSAF réside dans la nature de leurs ressources : l’e-SAF repose principalement sur l’électricité — notamment pour la production d’hydrogène — tandis que le bioSAF utilise la biomasse comme matière première (ou feedstock).

Or, la biomasse est aujourd’hui une ressource sous tension. Son exploitation atteint déjà ses limites, ce qui rend son utilisation additionnelle délicate. Elle nécessite souvent la mobilisation de terres agricoles ou forestières, soulevant ainsi des enjeux liés à l’occupation des sols, à la biodiversité et à la compétition entre usages. À ce titre, le rapport de l’association Transport & Environment souligne les limites de durabilité des biocarburants (https://www.transportenvironment.org/uploads/files/202407_TE_advanced_biofuels_report-2.pdf).

Dans cette perspective, l’e-SAF présente un meilleur potentiel environnemental, en particulier en termes d’empreinte carbone. Il évite en effet l’usage direct des terres, bien qu’il nécessite des quantités significatives d’électricité bas-carbone pour rester vertueux.

Du point de vue des émissions de gaz à effet de serre, l’e-SAF est généralement considéré comme ayant un potentiel de décarbonation supérieur, proche de 100 % selon l’ICCT (International Council on Clean Transportation) (https://theicct.org/wp-content/uploads/2025/06/ID-245-%E2%80%93-Economics-fuels-working-paper-A4-40038-final.pdf). À l’inverse, le potentiel de réduction des émissions pour les bioSAF varie entre 60 et 80 % selon la nature de la biomasse utilisée, d’après l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale)(https://theicct.org/wp-content/uploads/2025/06/ID-245-%E2%80%93-Economics-fuels-working-paper-A4-40038-final.pdf). Il est toutefois important de souligner que ces chiffres proviennent de méthodologies différentes, rendant leur comparaison directe délicate.

Cela étant dit, il ne s’agit pas nécessairement d’opposer les deux voies. Les biocarburants et les carburants de synthèse peuvent être envisagés de manière complémentaire et raisonnée, selon les contextes technologiques, géographiques et les ressources disponibles localement.

73)

27/06/2025

- Etagnac

Concernant le rejet des eaux traitées. Quels risques, quelles substances pour l’environnement ?

Réponse :

Bonjour,

La composition des rejets n’est pas encore déterminée. Quoi qu’il en soit, l’installation devra être compatible  avec son milieu de rejet (la Vienne) afin de ne pas dégrader son état actuel.

72)

27/06/2025

- Etagnac

La décarbonation repose sur trois piliers sobriété, efficacité et substitution. Qu’en est-il de la réduction du nombre de vol.

Réponse :

Bonjour,

La sobriété correspond, dans le secteur aérien, à la réduction du nombre de vols ou à la limitation de la croissance du trafic aérien. 

71)

27/06/2025

- Etagnac

A l’issue des 25 ans de fonctionnement du site est-il prévu de démanteler l’usine ?

Réponse :

Bonjour,

La durée de vie de l’installation est de 25 ans. Au bout de ces 25 ans, plusieurs scénarios sont possibles :

– Un démantèlement de l’installation, dans une logique de recyclage des équipements

– Un renouvellement des équipements pour prolonger la durée de vie de l’installation

70)

27/06/2025

- Etagnac

Où se situeront les parcs photovoltaïques prévus ? 4 en Charente et 4 en Haute-Vienne. Quelles surfaces impactées ? Quelles puissances ?

Réponse :

Verso Energy développe des projets solaires dans plusieurs régions de France, dont 3 projets situés en Haute-Vienne (Roche l’Abeille, St Léger Magnazeix, Lussac les Églises) et 4 en Charente à Charras, Rochefoucauld-en-Angoumois, Nersac et St-Laurent-de-Céris. Les puissances ne sont pas encore annoncées.

Cependant, il est essentiel de distinguer deux notions fondamentales dans le secteur de l’électricité :

– La production physique d’électricité, qui désigne les lieux où l’électricité est réellement produite (centrales, parcs solaires, éoliennes…).

– L’approvisionnement contractuel, qui correspond à la manière dont un consommateur, comme le projet LiCHEN, achète son électricité via le réseau national.

En France, l’électricité circule sur un réseau interconnecté géré par RTE. Ainsi, la proximité géographique entre une centrale solaire et un site de consommation n’implique pas un lien direct d’approvisionnement. L’électricité produite dans un projet solaire en Haute-Vienne peut très bien être injectée sur le réseau et consommée ailleurs, tandis que LiCHEN peut être alimenté contractuellement par un autre projet renouvelable situé à l’opposé du territoire.

69)

30/06/2025

- Etagnac

Y a-t-il du lobbying de la part des compagnies aériennes pour freiner l’application des règles européennes ?

Réponse :

Bonjour,

Certaines compagnies aériennes ont remis en cause le calendrier de mise en œuvre jugé ambitieux, avec des mandats d’incorporation de carburants durables qui ont déjà commencé (2% en 2025, puis une montée en puissance rapide jusqu’à 70% en 2050), alors que les capacités industrielles de production sont encore limitées. Toutefois, les compagnies aériennes s’engagent globalement dans la transition, en signant des accords, en soutenant des projets de production et en intégrant ces carburants dans leur stratégie de décarbonation.

68)

Question : Site Internet

22/06/2025

- Saint-Junien

L’actualité récente concernant les acteurs français du SAF m’amène à évoquer la situation de Global Bioénergies qui se dirige vers une procédure de liquidation judiciaire. Créée en 2008, cette société a développé un procédé unique au monde pour produire des SAF et e-SAF à partir de ressources renouvelables. Sa technologie fait partie du cercle très restreint des solutions déjà certifiées par l’ASTM. Cette entreprise a annoncé son échec à trouver quelques dizaines de millions d’euros auprès d’investisseurs pour permettre la poursuite de ses activités. Aussi, je m’interroge sur trois points précis : – vu l’ampleur du projet, Verso Energy a t’elle validé au préalable sa technologie sur un démonstrateur industriel ? – quid de la certification ASTM ? – créée en 2022, Verso Energy indique être en capacité de financer le projet Lichen sur ses fonds propres et par sa capacité d’endettement. Considérant les montants d’investissement requis (2,2 milliards d’euros), il me semble à tout le moins nécessaire d’avoir des données factuelles sur la faisabilité du plan de financement

Réponse :

Bonjour,

Les technologies mises en œuvre dans le projet seront exploitées sous licence. Cela signifie que Verso Energy utilisera des solutions techniques développées par des entreprises spécialisées, reconnues internationalement, en vertu d’accords contractuels de droit d’usage. Les différentes briques technologiques sont toutes éprouvées à grande échelle, sur des projets comparables ou plus ambitieux que LiCHEN.

Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter la présentation sur les technologies réalisée lors de l’atelier thématique du 15 mai 2025 à Étagnac, disponible ici : https://concertation-lichen.eu/les-documents/

Le carburant produit sera certifié par un organisme agréé, conformément aux exigences de la réglementation européenne en matière de carburants durables.

Enfin, le plan de financement fera l’objet de discussions commerciales avec des établissements bancaires. Ces échanges interviendront après le dépôt des autorisations administratives, et resteront confidentiels à ce stade.

67)

Question : Site Internet

21/06/2025

- Ansac sur Vienne

La règlementation “RefuelEU aviation” impose d’atteindre une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et le neutralité carbone d’ici 2050 (cet objectif ne couvre que les émissions de vols allant d’aéroport européen à aéroport européen – source CNDP) d’où le projet Lichen qui fabriquera du e-SAF pour seulement s 17 aéroports en France. Par ailleurs, l’aviation militaire est-elle concernée par cette réglementation ? 1 – Récupération du CO2 biogénique : Étant donné que seule la chaudière Götaverken sera concernée alors que son combustible est “liqueur noire, fuel lourd et gaz naturel”, peut-on parler de CO2biogénique ? Je ne le crois pas mais j’attends votre réponse. D’après Mm Gauthier (CEA) lors de la table ronde du CNDP, il faut 5 kgs de CO2 pour 1 Kg de e-SAF. Combien Verso Energy compte t-elle récupérer de CO2 sur cette seule chaudière ? 2 – Fabrication de l’hydrogène : Cela se ferait à partir d’eau pure donc très chère à produire (mais certains parlent d’eaux usées aussi, ce qui est encore plus chère à produire si c’est possible). Cette eau serait prélevée dans la Vienne alors que dans le contexte de changement climatique où il y a déjà des tensions sur cette ressource (et la loi Duplomb ne va pas arranger les choses), la consommation d’eau va augmenter énormément et que l’EPTB du bassin de la Vienne pense qu’il sera en stress hydrique dans les quelques années à venir et qu’il faut 6.5 kgs d’eau pour 1 kg de e-SAF, cela parait déraisonnable. Par ailleurs la société qui doit fournir l’électrolyseur ne brille pas par ses bons résultats sur le sujet. 3 – Électricité Pour 1 kg de e-SAF, il faut 40 KWh d’électricité stable. La encore, il est prévu une très forte augmentation de la demande globale française d’électricité. Verso Energy parle de créer 8 parcs photovoltaïques (4 en Charente, 4 en Haute Vienne). Où seront-ils implantés et quelles seront leur dimension ? Le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque tombe mal…. 4 – Pour finir de produire l’e-SAF, il faut semble t-il des solvants. Quels produits et quelle nocivité ? 5 – Lors des tables rondes CNDP, il a été dit que le risque d’une telle entreprise est identique à une raffinerie de pétrole qui est donc SEVESO seuil haut alors que vous parlez de SEVESO seuil bas. Quelle est la vérité ? 6 – Une fois obtenu le e-SAF, il faut le transporter par SNCF à partir de Limoges et le nombre de trains est conséquent alors même que les voyageurs ont du mal à se faire transporter. De plus ce transport ne desservira pas la région (puisque plus de ligne Limoges / Angoulême) et ira rejoindre des destinations nationales ou internationales et l’e-SAF pourra être injecté sur les réseaux d’oléoducs existants. Coût du transport en CO2 ? 7 – Emploi Passé les diverses constructions qui artificialiseront les sols, les emplois prévus sont de 120. Pas de quoi rêver !!! Ma conclusion : La production d’e-SAF est une technologie balbutiante. On ne connait pas les rendements. Les essais effectués se sont soldés par des retards énormes ou tout simplement l’abandon du projet (notamment dû à l’hydrogène). Les ressources nécessaires sont démesurées par rapport aux résultats annoncés et des conflits d’usage (eau) sont déjà là et ne feront que s’accentuer. Par ailleurs, on veut décarboner un secteur qui annonce un doublement de trafic d’ici 2050. Lors des tables rondes du CNDP, un slide annonce que “la croissance du trafic aérien annule les efforts permis par les SAF jusqu’en 2049 même dans un scénario optimiste sur la durabilité des biocarburants”. Pour toutes ces raisons, je suis contre ce projet prématuré au niveau technologique et en plus financé par des aides publiques. Commençons par réduire le trafic aérien, faire des efforts de recherches sur une flotte moins polluante et continuer des études pour sortir une technologie plus aboutie.

Réponse :

Bonjour,

 

Le règlement ReFuelEU Aviation impose l’utilisation de carburants durables d’aviation (eSAF) dans les plus grands aéroports européens. Il vise donc principalement l’aviation civile. Toutefois, une utilisation dans l’aviation militaire est théoriquement possible : il n’existe a priori aucune barrière technologique empêchant son usage dans ce secteur.

 

Origine du CO₂ utilisé

Le projet devra démontrer que le CO₂ utilisé pour produire l’eSAF est biogénique. Par exemple, si du CO₂ est capté à la sortie d’une combustion utilisant 99 % de biomasse et 1 % de fioul lourd, alors 99 % du CO₂ peut être considéré comme biogénique. Même si la molécule est identique, la distinction est comptable, en cohérence avec les exigences de la réglementation européenne pour qualifier le carburant de “durable”.

 

Consommation d’eau

Verso Energy anticipe les enjeux liés à la ressource en eau en travaillant avec l’EPTB Vienne et la Direction Départementale des Territoires (DDT). Les premiers échanges laissent penser qu’il n’y aurait pas d’incompatibilité entre les besoins du projet et la disponibilité locale en eau, y compris à horizon de tension. Cette analyse devra être confirmée dans la suite des études.

Les éléments de présentation de l’EPTB sont disponibles dans les verbatims et les slides du site de la concertation :

Les documents

 

Approvisionnement en électricité

Verso Energy développe plusieurs projets solaires, dont trois en Haute-Vienne (Roche l’Abeille, Saint-Léger-Magnazeix, Lussac-les-Églises) et quatre en Charente (Charras, La Rochefoucauld-en-Angoumois, Nersac, Saint-Laurent-de-Céris). Tous en amont dans leur développement.

Il convient de distinguer :

– La production physique d’électricité, localisée sur les sites de production.

– L’approvisionnement contractuel, qui permet à un site comme LiCHEN d’acheter de l’électricité renouvelable via le réseau national, indépendamment de la localisation des centrales.

 

Solvant de capture du CO₂

Le solvant exact utilisé dans le procédé de captage est en cours de définition, car il dépendra du fournisseur de technologie retenu. Quoi qu’il en soit, ce solvant ne sort pas du circuit : il circule en boucle fermée entre la colonne d’absorption et le système de régénération.

 

Réglementation Seveso

À ce stade, un classement Seveso seuil bas est envisagé. Ce point sera confirmé à l’issue des études réglementaires en cours.

 

Transport et empreinte carbone

Le transport des produits finis par train et pipeline est très peu émetteur. Selon le bilan carbone préliminaire, ce poste représente moins de 1 % de l’empreinte totale du projet.

 

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Question : Site Internet

22/06/2025

- Saint-Junien

Outre les impacts non négligeables sur les ressources de la région, quel est le niveau de dangerosité du projet (seveso +++) ? Quelles sont nos garanties à long terme sur la non défection d’un groupe étranger sur un tel projet surtout après lui avoir fait bénéficier de subvention ?

Réponse :

Bonjour,

La classification SEVESO dépend de l’inventaire des produits présents sur le site et de leur nature. À ce stade de nos études, nous présageons effectivement à minima un classement SEVESO seuil bas. LiCHEN respectera toutes les mesures de sécurité liées à son classement. Pour voir le jour, ce projet devra nécessairement être compatible avec l’environnement actuel, effectivement composé de zones urbaines mais également de zones naturelles. Nous devrons pour cela faire la démonstration que le risque industriel est maîtrisé au regard des enjeux en présence.

Par ailleurs, Verso Energy est une entreprise française, financée par des actionnaires français. Il existe aujourd’hui une volonté claire de maintenir cette gouvernance et ce financement.

 

65)

Question : Site Internet

21/06/2025

- Saint-Junien

PHOTOVOLTAIQUE : vous nous avez dit avoir 5 projets en Haute-Vienne et 5 projets en Charente en agri-voltaïque. Où seront implantés ces projets et quelles surfaces représentent-ils ? Car comment peut-on imaginer que des panneaux vont remplacer des cultures dans nos champs pour faire voler des avions ?

Réponse :

Bonjour,

Verso Energy développe des projets solaires dans plusieurs régions de France, dont 3 projets situés en Haute-Vienne (Roche l’Abeille, St Léger Magnazeix, Lussac les Églises) et 4 en Charente à Charras, Rochefoucauld-en-Angoumois, Nersac et St-Laurent-de-Céris. Les puissances ne sont pas encore déterminées puisque les projets sont encore très en amont, dans l’ordre de grandeur du MW à la centaine de MW.

 

Cependant, il est essentiel de distinguer deux notions fondamentales dans le secteur de l’électricité :

 

– La production physique d’électricité, qui désigne les lieux où l’électricité est réellement produite (centrales, parcs solaires, éoliennes…).

 

– L’approvisionnement contractuel, qui correspond à la manière dont un consommateur, comme le projet LiCHEN, achète son électricité via le réseau national.

 

En France, l’électricité circule sur un réseau interconnecté géré par RTE. Ainsi, la proximité géographique entre une centrale solaire et un site de consommation n’implique pas un lien direct d’approvisionnement. L’électricité produite dans un projet solaire en Haute-Vienne peut très bien être injectée sur le réseau et consommée ailleurs, tandis que LiCHEN peut être alimenté contractuellement par un autre projet renouvelable situé à l’opposé du territoire.

 

Verso Energy développe effectivement des projets agrivoltaïques qui ne remplacent pas les usages actuels mais les complémentent : l’activité agricole continuera sur les terrains équipés de panneaux solaires installés pour Verso Energy. En effet, l’agrivoltaïsme est encadré par la loi APER et il faut notamment justifier que l’installation apporte au moins un des services suivants :

 

Amélioration du potentiel et de l’impact agronomiques

 

Adaptation au changement climatique

 

Protection contre les aléas

 

Amélioration du bien-être animal

 

De plus, l’installation doit permettre de maintenir le rendement agricole des parcelles concernées à au moins 90 % de ce qu’il était avant l’installation.

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Question : Site Internet

21/06/2025

- Saint-Junien

Lors de la première réunion de concertation à SAILLAT, une personne vous avait demandé qu’elle allait être l’impact sur l’environnement de tout cet oxygène libéré dans l’atmosphère avec votre procédé d’hydrolyse mais nous n’avons pas eu de réponse. Pouvez-vous nous en apporter une ?

Réponse :

Bonjour,

Cette question concerne la question posée à la réunion d’ouverture : “Est-ce que vous pouvez nous dire si le dioxygène, qui est généré par la fabrication d’hydrogène, descend au sol ou monte dans l’atmosphère ?”

Il y a 2 points à noter :

  • Le dioxygène généré par électrolyse est relâché dans l’atmosphère via un évent dédié. La hauteur de cet évent est calculée de manière à assurer une dispersion efficace dans l’air ambiant, en évitant toute accumulation locale.

  • Le dioxygène n’est pas stocké, mais directement mis à l’évent, ce qui facilite sa diffusion car il n’y a pas de phénomène de massification.

Le dioxygène ne retombe pas au sol ni ne forme de couche, il est diffusé dans l’air.

63)

Question : Site Internet

21/06/2025

- Saint-Junien

Question générale sur la conso en électricité : vous nous dites que ce projet va utiliser 1% de l’électricité en France, mais vous avez également d’autres projets en France qui vont augmenter cette conso et vous nous dites que la production d’électricité est excédentaire en France : mais si votre projet fonctionne et qu’il est très rentable, vous allez bien entendu en construire d’autres et augmenter considérablement vos besoins en élec alors que notre production actuelle en électricté n’est pas celle de demain car nous avons des centrales nucléaires vieillissantes avec des déchets nucléaires que nous ne savons pas traités. Que pensez-vous de cette réflexion quand nous sommes à un moment décisif de l’humanité où il faudrait diminuer l’utilisation de nos ressources plutôt que l’augmenter ?

Réponse :

 

Bonjour,

La France exporte chaque année environ 90 TWh d’électricité, en grande partie bas-carbone. Cet excédent est une ressource nationale sous-utilisée, qu’il serait pertinent de valoriser pour des usages stratégiques.
En parallèle, la France importe 98 % de ses produits pétroliers. Remplacer ces importations par des carburants de synthèse produits localement à partir d’électricité permettrait de renforcer notre souveraineté énergétique et de réduire les émissions du secteur des transports.

C’est bien cette opportunité qui a été identifiée par tous les acteurs de l’énergie en France et au-delà :

  • Le gouvernement : à travers son programme France 2030 ou à travers la Stratégie Nationale Hydrogène. Cette dernière prévoit 20 à 30 TWh de besoin en électricité pour produire par électrolyse les quantités d’hydrogène identifiées à horizon 2030, incluant l’hydrogène requis pour les carburants de synthèse. La France resterait donc largement excédentaire en électricité.
  • L’ADEME, dont nous vous encourageons à aller consulter l’intervention lors de la table ronde sur les eSAF organisée par la CNDP : https://www.youtube.com/watch?v=qnGNgde0500
  • L’Europe, qui a imposé des mandats d’incorporation des carburants de synthèse aux avions européens.  

 

  • Le GIEC les qualifie de « viables » et « prometteurs » dans son 6e rapport : 6ᵉ rapport du GIEC (2023): « Decarbonisation options for shipping and aviation still require R&D, though advanced biofuels, ammonia, and synthetic fuels are emerging as viable options (medium confidence). […] In particular, synthetic fuels are considered promising as an aviation fuel» – “Les options de décarbonisation pour le transport maritime et aérien nécessitent encore des efforts de recherche et développement, bien que les biocarburants avancés, l’ammoniac et les carburants synthétiques apparaissent comme des options viables [confiance moyenne. […] En particulier, les carburants synthétiques sont prometteur en tant que carburant pour l’aviation  ” — https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/chapter/chapter-10/

 

De plus, selon RTE (https://www.rte-france.com/analyses-tendances-et-prospectives/les-bilans-previsionnels), la France prévoit +270 à +320 TWh de production d’électricité renouvelable supplémentaire d’ici 2035. Cette hausse vise à accompagner l’électrification de l’économie, dont la production de carburants de synthèse fait pleinement partie.
Verso Energy s’inscrit dans cet équilibre production-consommation, car Verso est producteur d’électricité renouvelable, avec une capacité de 2,6 GW prévue d’ici 2030 sur la base des projets en cours. Cette électricité pourra être directement mobilisée pour ses propres projets de carburants de synthèse.

 À rappeler aussi que les carburants durables sont UN levier parmi les trois nécessaires à la décarbonation de l’aviation :

•         La sobriété : réduire les consommations énergétiques

•         L’efficacité : réduire les pertes énergétiques

 

•         La substitution : utiliser des sources d’énergies moins carbonées → c’est dans cet axe que s’inscrit le projet LiCHEN. 

 

 

62)

Question : Site Internet

19/06/2025

- Cieux

S’agit-il de capter et transformer l’ensemble du CO2 produit par Sylvamo ? Il n’est question dans la présentation que de CO2 biogénique. Y-a-t il une production à Saillat de Co2 non biogénique ? dans quelle proportion ? Il est indiqué dans les documents : ” Au regard des volumes estimés, le besoin en eau de LiCHEN semble compatible avec la ressource en eau disponible. Cela reste à approfondir et à confirmer dans le cadre des futures études qui seront réalisées pour le dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE)” Cela reste à confirmer. A ce stade, la ressource en eau n’est pas avérée. Il est question de 225m3/h de consommation nette ; le débit de prélèvement projeté de 375 m 3 /h représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum ; il semblerait plus judicieux de s’intéresser davantage au débit minimum qu’au débit moyen minimum. Une fois ce prélèvement effectué, qu’en sera-t-il du débit de la Vienne à Civaux, pour le refroidissement de la centrale nucléaire. Quelle sera la température de sortie prévue de l’eau restituée ? A l’heure où la multiplication des tempêtes nous conduit à enterrer les lignes électriques, comment comprendre la création de cette ligne aérienne de 400.000 volts ? Enfin il est écrit p89 “Néanmoins, le financement de LiCHEN peut-être entièrement assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. Son modèle économique ne repose pas sur l’éventuelle obtention de subvention”. A l’heure où le gouvernement est à la recherche de 40 milliards pour boucler le budget, le financement d’un tel projet privé par des fonds publics me paraît indécent.

Réponse :

Bonjour,

Verso Energy se concentre exclusivement sur l’utilisation de CO₂ biogénique pour le projet. Toute source de CO₂ fossile ne pourra pas être valorisée dans le cadre du projet à partir de 2041, conformément à la réglementation européenne. L’intégration de CO₂ fossile altérerait en effet le bilan carbone, qui est l’un des critères déterminants dans la reconnaissance du carburant comme durable. Par exemple, si Sylvamo utilisait 1 % de combustible fossile, et que donc 1 % du CO émis était dorigine fossile, et 99 % était biogénique, LiCHEN ne pourrait valoriser que les 99 % de CO biogénique et donc que 99% de l’émission.

      En effet, les molécules de CO₂ biogénique et de CO₂ fossile étant identiques, c’est uniquement comptablement qu’elles sont différenciées.

Concernant la ressource en eau, il est précisé dans le dossier que la consommation du projet « représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum mensuel de période de retour 5 ans (QMNA5) ».

Cet indicateur, le QMNA5, est plus conservateur que le débit moyen annuel : il correspond au débit mensuel minimum observé statistiquement une fois tous les cinq ans, et constitue donc une référence rigoureuse pour évaluer l’impact hydrologique.

Réponse de RTE sur le raccordement :

Pour une distance de plusieurs kilomètres en 400 000 volts, la réalisation technique en souterrain est bien plus complexe que pour des tensions plus faibles. En effet, à ce niveau de tension, les liaisons souterraines génèrent des courants « parasites » importants qui viennent diminuer leur capacité de transport d’énergie. Il est dès lors nécessaire de doubler, voire tripler, le nombre de câbles, ce qui conduit à des largeurs de tranchées importantes (de l’ordre d’une quinzaine de mètres), du fait de la distance à respecter entre chaque câble pour éviter leur échauffement mutuel.

61)

Question : Site Internet

19/06/2025

- Rochechouart

Dans dans la présentation il n’est question que de CO2 biogénique. C’est Sylvamo qui va capter et transformer l’ensemble du CO2 ? Y-a-t il une production à Saillat de Co2 non biogénique ? dans quelle proportion ? on lit : ” Au regard des volumes estimés, le besoin en eau de LiCHEN semble compatible avec la ressource en eau disponible. Cela reste à approfondir et à confirmer dans le cadre des futures études qui seront réalisées pour le dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE)” Du coup comment être sûr ?? A ce stade, la ressource en eau n’est pas avérée. Il est question de 225m3/h de consommation nette ; le débit de prélèvement projeté de 375 m 3 /h représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum ; il faudrait plutôt s’intéresser au débit minimum qu’au débit moyen minimum. Une fois ce prélèvement effectué, quel sera le débit de la Vienne à Civaux, pour le refroidissement de la centrale nucléaire ? Quelle sera la température de sortie prévue de l’eau restituée ? Actuellement c’est plutôt enterrer les lignes électriques qui est au goût du jour au vu des tempêtes, comment comprendre la création de cette ligne aérienne de 400.000 volts ? Enfin il est écrit p89 “Néanmoins, le financement de LiCHEN peut-être entièrement assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. Son modèle économique ne repose pas sur l’éventuelle obtention de subvention”. Aujourd’hui c’est 40 milliards que m’on recherche pour boucler le budget, le financement d’un tel projet privé par des fonds publics me semble complètement fou ! Et évidemment se pose aussi la question de toutes ces terres réquisitionnées, notre région est déjà très marqué par les coupes d’arbres … quel avenir pour notre paysages, et le tourisme en conséquence ?

Réponse :

Bonjour,

Verso Energy se concentre exclusivement sur l’utilisation de CO₂ biogénique pour le projet. Toute source de CO₂ fossile ne pourra pas être valorisée dans le cadre du projet à partir de 2041, conformément à la réglementation européenne. L’intégration de CO₂ fossile altérerait en effet le bilan carbone, qui est l’un des critères déterminants dans la reconnaissance du carburant comme durable. Par exemple, si Sylvamo utilisait 1 % de combustible fossile, et que donc 1 % du CO émis était dorigine fossile, et 99 % était biogénique, LiCHEN ne pourrait valoriser que les 99 % de CO biogénique et donc que 99% de l’émission.

      En effet, les molécules de CO₂ biogénique et de CO₂ fossile étant identiques, c’est uniquement comptablement qu’elles sont différenciées.

Concernant la ressource en eau, il est précisé dans le dossier que la consommation du projet « représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum mensuel de période de retour 5 ans (QMNA5) ».

Cet indicateur, le QMNA5, est plus conservateur que le débit moyen annuel : il correspond au débit mensuel minimum observé statistiquement une fois tous les cinq ans, et constitue donc une référence rigoureuse pour évaluer l’impact hydrologique.

Réponse de RTE sur le raccordement :

Pour une distance de plusieurs kilomètres en 400 000 volts, la réalisation technique en souterrain est bien plus complexe que pour des tensions plus faibles. En effet, à ce niveau de tension, les liaisons souterraines génèrent des courants « parasites » importants qui viennent diminuer leur capacité de transport d’énergie. Il est dès lors nécessaire de doubler, voire tripler, le nombre de câbles, ce qui conduit à des largeurs de tranchées importantes (de l’ordre d’une quinzaine de mètres), du fait de la distance à respecter entre chaque câble pour éviter leur échauffement mutuel.

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Question : Site Internet

19/06/2025

- Rochechouart

Comment avec un tel investissement, des frais de fonctionnement pharaoniques ( emplois , électricité et eau ) ce projet peut-il être rentable même sur du long terme ?

Réponse :

Bonjour,

Le projet doit impérativement démontrer sa rentabilité économique pour pouvoir voir le jour. Il s’inscrit dans un contexte réglementaire européen favorable, notamment grâce aux mandats d’incorporation de carburants durables dans le secteur aérien (règlement ReFuelEU Aviation), qui soutiennent la création d’un marché structuré et pérenne pour ces nouveaux carburants.

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Question : Site Internet

19/06/2025

- Limoges

Questions et avis Quel est le bilan carbone du construction du projet et de son fonctionnement et sa fin de vie , il n’est aucunement question dans le dossier de concertation . avant de calculer les économies sur la production de carburant ? avez-vous et comment évalué les conséquences sur l’environnement directs et indirects (champs de panneaux solaires à construire, centrales à construire, ligne électrique, besoins et rejets en eau, nuisances olfactives, sonores supplémentaires etc…) pour un investissement de 2,2Md€ ? Pas question non plus du démantèlement d’une telle usine . Eau : il est prévu des rejets dans la Vienne , 150 m3: est-il permis de s’étonner de ces rejets alors que les besoins sont bien de 375 m3 ? pourquoi l’eau n’est-elle pas réutilisée avant rejet ? quelles implications et conséquences sur la température et la qualité des eaux de la Vienne ? Energies: besoin en énergie équivalent celui de la population vivant en Haute-Vienne et en Creuse pour décarboner un secteur qui ne bénéficie qu’à très peu de personnes alors que le secteur transports pèse pour plus de 30% dans le budget carbone national ? et de même le secteur logements ? L’investissement ne peut-il être dirigé ailleurs ? d’autant plus qu’en quantités d’énergies et eaux en flux entrants, en flux sortants, en investissements Lichen pèse 2 fois chacun des projets de la société Verso Energy ayant déjà soutenu une concertation de la CNDP, DEZiR à Rouen et ReStart à Tartas alors que le nombre d’emplois créés ne représente que 20% de plus que l’une ou l’autre des opérations? Ce point devrait interpeller les habitants et collectivités des territoires limousins et charentais impliqués. De ces petites constatations à la lecture du dossier , les usages et finalités de la production et le technosolutionnisme qu’il entraîne semblent totalement hors sujet par rapport aux enjeux globaux de pertes auxquels notre société va devoir répondre dans les années à venir en termes de terres agricoles, de biodiversité et donc en termes de vie quotidienne des habitants des lieux et de la planète. Enfin au vu de l’absence de réponses apportées par la société Verso Energy aux questions posées par les cahiers d’acteurs des associations ,absence bien notée par les garants de la concertation, il paraît indispensable que la participation des citoyens et du public soit prolongée au-delà du 22 juin afin de s’assurer de la bonne prise en compte « de l’opportunité, des objectifs et des caractéristiques principales du projet ou des objectifs et des principales orientations du plan ou programme, des enjeux socio-économiques qui s’y attachent ainsi que de leurs impacts significatifs sur l’environnement et l’aménagement du territoire . » et que soient débattues « les solutions alternatives, y compris, son absence de mise en œuvre.”

Réponse :

Bonjour,

 

Le démantèlement du site n’a pas été pris en compte dans le bilan carbone préliminaire. Le bilan carbone préliminaire prend en compte l’empreinte carbone : 

– des intrants en opération dont l’énergie

– du transport des produits et des intrants

Cette empreinte carbone est comparée avec l’utilisation du kérosène fossile à la hauteur remplacée donc 153 000 t/an. Le bilan carbone préliminaire conclut donc à un évitement de 370 000 t de CO2 par an.

Les éléments cités (effets sur l’environnement) seront évalués plus précisément dans le cadre de l’étude d’impact. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le dossier de concertation, page 65 :

https://concertation-lichen.eu/wp-content/uploads/2025/03/Dossier-de-concertation-LiCHEN.pdf

Concernant les rejets d’eau, les procédés, tels que la méthanolation, rejettent effectivement de l’eau. Un flux suffisant doit être assuré, mais cette eau n’est pas entièrement consommée. Une partie des refroidissements utilise de l’eau, bien que la majorité des systèmes de refroidissement soient de type sec.

Les eaux de rejets seront traitées par une unité dédiée afin d’être compatibles avec la qualité requise pour la rivière Vienne.

En effet, doubler la taille du projet ne nécessite pas le doublement du nombre d’emplois.

La concertation préalable sera continuée par une une concertation continue puis une enquête publique/ consultation du publique dont les modalités de participation/information ne sont pas définies.

 

58)

Question : Site Internet

19/06/2025

- Saint-Brice-sur-Vienne

bonjour, Comme il est prévu la mise en conformité des documents d’urbanisme pour accueillir le projet , et que la consommation des zones de Lichen ne sera pas décompté sur le quotas communal , peut-on proposer qu’un terrain ou partie de terrain actuellement en zone agricole puisse changer de vocation et évoluer en terrain constructible pour les besoins du projet ? Quels critères devrait-il satisfaire? Merci pour votre réponse. Cordialement

Réponse :

Bonjour,

Le changement de terrain en terrain constructible n’est pas du ressort de Verso Energy. Les demandes sont examinées au cas par cas par les autorités.

 

57)

Question : Site Internet

19/06/2025

- Saint-Brice-sur-Vienne

Bonjour , 35 ha pour l’implantation du projet , quelle surface cela fait-il pour la commune d’ Etagnac ? Peut-on avoir déjà au niveau cadastral ou limites d’emprise sur Etagnac ( distinction propriétés Sylvamo, propriétés Tiers )? Etant propriétaire d’un terrain à Beaulieu les shémas sur les figures présentées ne sont pas zoomables ; il semblerait que les limites suivent le ruisseau de l’Etang ? Merci pour votre réponse – Cordialement

Réponse :

Bonjour, 

Les terrains prospectés sont indiqués sur la carte mentionnée et ne touchent pas les terrains de Beaulieu. La carte se trouve en HD en page 52 du dossier de concertation. (https://concertation-lichen.eu/wp-content/uploads/2025/03/Dossier-de-concertation-LiCHEN.pdf). 

Voici un zoom des zones étudiées (à savoir que l’implantation n’est pas déterminée).

56)

Question : Site Internet

17/06/2025

- Saint-Brice-sur-Vienne

E-SAFT sera t-il uniquement destiné à l’aviation civile ou bénéficiera t-il aussi à l’aviation militaire?

Réponse :

Bonjour,

Le règlement REFUELEU aviation impose l’utilisation de l’eSAF dans les plus grands aéroports européens. Ainsi, c’est l’aviation civile qui est visée par ce règlement. Toutefois, une utilisation dans les avions militaires est théoriquement possible, il n’y a priori pas de barrière technologique.

55)

Question : Site Internet

16/06/2025

- Saint-Junien

Alors que nous commençons à ressentir de plus en plus durement les effets du dérèglement climatique qui ne feront que s’amplifier est-il raisonnable de mobilise autant d’argent, d’énergie et de compétences pour ce type de projet ?

Réponse :

Bonjour,

Le projet LiCHEN s’inscrit dans la décarbonation de l’aviation et donc dans les enjeux actuels. 

54)

Question : Site Internet

16/06/2025

- Saint-Junien

Bonjour, Ce projet me semble un magnifique “éléphant blanc”. C’est à dire une réalisation de grande envergure qui s’avère plus couteuse qu’utile. Ils ont étés nombreux en Afrique au détriment des populations locales. Cette fois-ci se sont les populations rurales du Limousin qui seront impactées afin qu’une infime partie de la population puisse continuer à jouer les jet-setteurs. (avec le télétravail les déplacements pros n’ont plus lieu d’être). Par ailleurs, est-il prévu une remise en état du site à la fin de la période d’activité ? Cordialement

Réponse :

Bonjour,
La durée de vie de l’installation est de 25 ans. Au bout de ces 25 ans, plusieurs scénarios sont possibles :

  • Un démantèlement de l’installation, dans une logique de recyclage des équipements

  • Un renouvellement des équipements pour prolonger la durée de vie de l’installation

.

53)

Question : Site Internet

16/06/2025

- Saint-Brice-sur-Vienne

Bonjour, Selon votre plaquette, l’implantation de l’usine serait sur du foncier mis à disposition par Sylvamo ou sur des terrains appartenant à d’autres propriétaires fonciers . Est-il donc à craindre que pour dédommager ces propriétaires fonciers – agriculteurs ou autres- des surfaces proportionnelles soient prélevées ou préemptées sur d’autres propriétaires d’un périmètre voisin, comme cela a été le cas pour l’emprise de la nouvelle RN141 en 2016 ? merci pour votre réponse

Réponse :

Bonjour,
L’implantation de l’usine se fait effectivement sur des terrains appartenant à Sylvamo et à d’autres propriétaires fonciers. Aucun terrain ne sera préempté, et les propriétaires fonciers concernés ont été dédommagés dans le cadre d’accords signés avec Verso Energy.

52)

Question : Site Internet

16/06/2025

- Saint-Junien

Sans sobriété d’usage, il n’y aura pas de réelle décarbonation de l’aviation. Dire qu’un projet comme LiCHEN permet la décarbonation de l’avion sans dire que le premier levier est que le nombre de vols doit diminuer, c’est mentir et prendre le risque de susciter un effet rebond (“plus de soucis à prendre l’avion, il y a une usine à ESAF à côté de chez moi…”)

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy est tout à fait d’accord avec cet avis. La décarbonation de l’aviation passera par trois leviers pour réussir :

  • La sobriété : réduire les consommations énergétiques

  • L’efficacité : réduire les pertes énergétiques

  • La substitution : utiliser des sources d’énergies moins carbonées

 

Le projet LiCHEN se concentre sur la substitution, mais il ne doit pas éclipser les deux autres leviers.

51)

Question : Site Internet

16/06/2025

- Saint Brice sur Vienne

Que connaissez vous de la forêt ?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy ne gère pas de biomasse et n’en gérera pas avec le projet LiCHEN

50)

Question : Site Internet

15/06/2025

- Saint-Junien

quelles garanties de non pollution des rivières et des sols ?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy devra prouver que les rejets sont compatibles avec le milieu récepteur en termes de caractéristiques chimiques et physiques, y compris en température. LiCHEN aura donc une unité de traitement des eaux dédiée pour s’en assurer.

49)

Question : Site Internet

15/06/2025

Pour cette usine vous devez puiser de grosses quantités d’eau dans la Vienne. Sachant que nous allons vers un climat de plus en plus chaud et aride, qu’avez-vous prévu comme solution lorsque le niveau d’eau sera trop bas pour être pompée ? Par ailleurs, à quelle température sera l’eau que vous rejetterez ? Garantissez-vous la même qualité ?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy est en discussion avec l’EPTB Vienne et avec l’administration (DDT) sur le sujet de l’eau. L’EPTB prend en compte le changement climatique dans son étude. Il semblerait qu’en première approche, il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.
Nous vous invitons à consulter la présentation de l’EPTB sur le sujet, sous forme de verbatim dans le compte rendu de l’atelier thématique de Saillat-sur-Vienne et de slides sur le site internet de la concertation (https://concertation-lichen.eu/les-documents/).

Durant les périodes de sécheresse, la préfecture prendra des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet LiCHEN suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels.

Concernant les rejets, Verso Energy devra prouver qu’ils sont compatibles avec le milieu récepteur en termes de caractéristiques chimiques et physiques, y compris en température. LiCHEN aura donc une unité de traitement des eaux dédiée pour s’assurer de ce fait.

48)

Question : Site Internet

15/06/2025

- Saint-Junien

Pourquoi ne pas construire cette usine au plus près des besoins ?

Réponse :

Bonjour,
Merci pour cette suggestion. Il est effectivement possible de transporter le CO₂ sous forme liquéfiée sur de grandes distances, et non directement les fumées de Sylvamo. Il aurait donc été nécessaire de construire une unité de capture de CO₂ et de transporter le CO₂. Toutefois, le CO₂ avant sa transformation est en quantité bien plus importante (630 000 t/an) que la production (153 000 t/an d’eSAF + ~9 000 t/an de co-produits).

Enfin, les facteurs d’implantation pour le projet LiCHEN ont été les suivants :

  • La proximité avec la source de CO₂ ;

  • La proximité avec un réseau ferroviaire pouvant accueillir de l’eSAF ;

  • La disponibilité de capacité électrique ;

  • La disponibilité de foncier a priori ;

  • La disponibilité de la ressource en eau a priori.

 

Ces critères n’étaient pas réunis par ailleurs.

47)

Question : Site Internet

13/06/2025

- Saint-Auvent

bonjour est ce que le lieu de construction exacte de l usine est connu ? merci de votre réponse

Réponse :

Bonjour,

L’implantation du projet n’est pas connue à ce jour.

46)

Question : coupon T

13/06/2025

- Chabanais

Question : Quels risques d’explosion si stockage sur place ? Le site sera-t-il classé Seveso ?

Réponse :

Bonjour,
Dans le cadre de l’étude de dangers, des scénarios accidentels, notamment des explosions, seront modélisés afin d’évaluer les effets potentiels sur l’environnement du site. Verso Energy devra démontrer que ces risques sont correctement maîtrisés et que les principales zones d’effet restent confinées à l’intérieur de l’enceinte du site. Aucun effet significatif ne devra dépasser les limites du site.

La maîtrise des risques industriels constitue une priorité majeure pour Verso Energy. Elle sera assurée tout au long du cycle de vie du projet LiCHEN, grâce à un ensemble de mesures préventives et protectrices : prévention à la source, contrôle de l’urbanisation autour du site, mise en place d’une organisation adaptée pour les secours, et information claire du public.

 

Ces exigences s’appuient sur des dispositifs réglementaires renforcés, tels que la directive Seveso et la loi sur la prévention des risques industriels.
L’inventaire des substances en présence, sur la base duquel est défini le statut SEVESO, n’est pas encore réalisé, car nos études ne sont pas encore assez avancées. Toutefois, nous supposons que le projet atteindra au minimum le niveau SEVESO seuil bas.

45)

Question : coupon T

13/06/2025

- Chaillac-sur-Vienne

1) Le produit e-SAF, ce n’est pas cher si la production de 190 000 m3 est annuel ou ?
2) Utilisation du rail – quelle ligne ?
3) Quel SDIS est impliquée ?
4) Quelle DIRENS est impliquée ?
Bravo pour un projet dans l’air du temps

Réponse :

Bonjour,
1. Le eSAF coûterait 4 à 8 fois plus cher que le kérosène fossile, son achat est garanti par le règlement ReFUELEU qui impose son utilisation.

2. La ligne Saillait-Limoges serait utilisée pour rejoindre le réseau national.

3&4. Les départements impliqués sont la Haute-Vienne et la Charente avec les entités qui en découlent

44)

Question : Site Internet

12/06/2025

- Rochechouart

Bonjour, Quel sera l’impact du projet Lichen sur le plan des odeurs ? L’actuelle désagréable odeur rejetée par le site de Saillat (odeur de chou pourri), sera-t-elle amoindrie ? L’impact sera-t-il positif (moins d’odeurs nauséabondes) ou négatif (encore plus d’odeurs) ? Merci pour votre réponse, Cordialement

Réponse :

Bonjour,

Le projet ne provoque pas d’odeur en lui-même. Le projet ne changera pas le fonctionnement des industriels historiquement présents.

43)

Question : Site Internet

12/06/2025

- Saint-Junien

Pouvez vous nous assurez que les espèces endémique de la Vienne ne seront pas vouées à disparaitre au profit d espèces invasives avec. Ce projet?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy mettra en place la démarche ERC si des enjeux liés à des espèces protégées venaient à être découverts.

ERC :

Éviter : C’est la priorité absolue. Il s’agit de supprimer les atteintes à l’environnement dès la conception du projet. Cela peut consister à : déplacer ou modifier l’implantation d’un ouvrage, changer de procédé, éviter une zone sensible (zone humide, habitat d’espèce protégée…).

Réduire : Si certains impacts ne peuvent pas être évités, il faut les réduire autant que possible. Cela inclut : des aménagements techniques, des mesures de limitation des nuisances (bruit, poussières, perturbations…), la planification de travaux en dehors des périodes sensibles (nidification, floraison…).

 

Compenser : En dernier recours, si des impacts résiduels subsistent, des mesures de compensation doivent être mises en œuvre. Cela peut consister à : restaurer des milieux naturels équivalents ailleurs, créer des habitats favorables pour les espèces affectées, engager des actions de conservation.

42)

Question : Site Internet

11/06/2025

- Saint-Junien

Quel cheminement est envisagé pour la nouvelle ligne haute tension depuis la centrale de Plaud? Au regard principalement des nuisances de voisinage (ondes, bruit de bourdonnement…) comptez vous suivre la ligne existante ou vous déporter encore plus des habitations? plaud?

Réponse :

Bonjour,

À ce stade du projet, le tracé de la future ligne électrique n’est pas connu et toutes les options restent ouvertes. Les différents enjeux environnementaux, naturels et humains du territoire d’implantation – dont les aspects paysagers et patrimoniaux – ont été au centre des échanges avec le public lors des ateliers participatifs des 15 mai et 5 juin, consacrés à l’intégration du projet dans son territoire. La mutualisation du tracé avec un ouvrage électrique existant sera étudiée, et les bénéfices et inconvénients associés seront comparés aux autres solutions possibles afin de définir le fuseau de moindre impact.

41)

Question : Site Internet

11/06/2025

- Rochechouart

Conflit d’usage de l’eau : quelles études ont été menées pour vérifier la soutenabilité du projet de prélèvement des volumes d’eau aussi considérables pour la production d’hydrogène ? En 2023, nous étions confrontés à la restriction drastique de l’usage d’eau pour le quotidien des habitants. Comment un tel projet est-il concevable ? Merci pour votre réponse. Cordialement

Réponse :

Bonjour,
Les usages de l’eau et la répartition des besoins sont gérés en échange avec l’EPTB de la Vienne, dont c’est le rôle d’étudier ces usages et cette répartition. Il semblerait qu’en première approche, il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.
Nous vous invitons à consulter la présentation de l’EPTB sur le sujet, sous forme de verbatim dans le compte rendu de l’atelier thématique de Saillat-sur-Vienne et de slides sur le site internet de la concertation (https://concertation-lichen.eu/les-documents/).

40)

Question : Site Internet

11/06/2025

- Limoges

S’agit-il de capter et transformer l’ensemble du CO2 produit par Sylvamo ?
Il n’est question dans la présentation que de CO2 biogénique.
Y-a-t il une production à Saillat de Co2 non biogénique ? dans quelle proportion ?
Il est indiqué dans les documents : ” Au regard des volumes estimés, le besoin en eau de LiCHEN semble compatible avec la ressource en eau disponible. Cela reste à approfondir et à confirmer dans le cadre des futures études qui seront réalisées pour le dossier de demande d’autorisation environnementale (DDAE)” Cela reste à confirmer. A ce stade, la ressource en eau n’est pas avérée. Il est question de 225m3/h de consommation nette ; le débit de prélèvement projeté de 375 m 3 /h représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum ; il semblerait plus judicieux de s’intéresser davantage au débit minimum qu’au débit moyen minimum. Une fois ce prélèvement effectué, qu’en sera-t-il du débit de la Vienne à Civaux, pour le refroidissement de la centrale nucléaire.
Quelle sera la température de sortie prévue de l’eau restituée ?
A l’heure où la multiplication des tempêtes nous conduit à enterrer les lignes électriques, comment comprendre la création de cette ligne aérienne de 400.000 volts ?
Enfin il est écrit p89 “Néanmoins, le financement de LiCHEN peut-être entièrement assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. Son modèle économique ne repose pas sur l’éventuelle obtention de subvention”. A l’heure où le gouvernement est à la recherche de 40 milliards pour boucler le budget, le financement d’un tel projet privé par des fonds publics me paraît indécent.

Réponse :

Bonjour,

Réponse de RTE sur le raccordement :

Pour une distance de plusieurs kilomètres en 400 000 volts, la réalisation technique en souterrain est bien plus complexe que pour des tensions plus faibles. En effet, à ce niveau de tension, les liaisons souterraines génèrent des courants « parasites » importants qui viennent diminuer leur capacité de transport d’énergie. Il est dès lors nécessaire de doubler, voire tripler, le nombre de câbles, ce qui conduit à des largeurs de tranchées importantes (de l’ordre d’une quinzaine de mètres), du fait de la distance à respecter entre chaque câble pour éviter leur échauffement mutuel.

Réponse de Verso Energy sur le reste des points :

Le projet vise à utiliser la grande majorité du CO₂ biogénique émis par Sylvamo. Une éventuelle partie fossile ne concernerait pas le projet.

Au sujet de l’eau, il est écrit dans le dossier : « représenterait moins de 1 % du débit moyen minimum mensuel de période de retour 5 ans (QMNA5) ». L’indicateur utilisé ici n’est donc pas le débit moyen, mais le QMNA5, qui est plus conservateur : c’est le débit minimal qui serait statistiquement atteint sur une période de 5 ans consécutifs.

39)

Question : coupon T

10/06/2025

- Chassenon

heureux sur le plan économique, inquiet sur le plan écologique:
– Eclairage nocture à gérer pour ne pas gêner, c’est possible ?
– Gestion des espaces verdissant (peut-on envisager qu’une même surface soit achetée à proximité et entièrement boisée pour diminuer et gérer les impacts négatifs ?

Réponse :

Bonjour,
L’éclairage extérieur des installations du projet LiCHEN serait limité au strict nécessaire pour la sécurité des biens et des personnes. Plusieurs mesures de réduction sont habituellement mises en place pour limiter la pollution lumineuse : éclairage dirigé vers le sol, éclairage/extinction automatique, éclairage LED…
Nous prenons en compte cette suggestion, l’aménagement des espaces n’est pas encore déterminé.

38)

03/06/2025

- Etagnac

1- CONSTRUCTION DU SITE VERSO ENERGY sur les COMMUNES D’ÉTAGNAC ET SAILLAT-SUR-VIENNE entre 2027-2030:
Le projet LiCHEN prévoit la construction d’un site industriel d’une superficie de 35 hectares qui sera planifiée pendant trois années à partir de 2027 pour une mise en service en 2030. Selon les chiffres donnés par les représentants de VERSO ENERGY lors des réunions publiques des 16 avril et 14-15 mai, entre 1 500 et 1 800 ouvriers travailleront sur le chantier pendant toute cette période, ce qui impliquera la présence quotidienne d’un nombre important d’employés et de gros engins de chantier en mouvement constant pour créer le site.

Lors de ces réunions d’informations publiques, j’ai constaté malheureusement qu’aucune information n’a été donnée concernant l’impact du trafic ainsi que le nombre de camions de gros tonnages utilisés pendant les travaux, ni les voies de communication et de déplacement où rouleront quotidiennement ces gros véhicules.

De plus, aucune information n’a été communiquée pour savoir s’il y a en cours, ou non, une ÉTUDE DES IMPACTS DU TRAFIC INTENSE de ces gros camions sur les maisons et les bâtiments construits (à 4m) au bord des routes dans les villages d’Étagnac et de Saillat. En effet, le public peut anticiper qu’il y aura des centaines de ces camions en mouvement chaque jour mais, à ce jour, aucune donnée concernant l’impact de cette construction n’a encore été divulguée.


QUESTIONS:
• Quel sera l’aspect physique du site industriel LiCHEN: zones de stockages du carburant e-SAF, de l’hydrogène, zones de productions, espaces de bureaux et des personnels, etc… ?
• Y a-t-il une étude en cours concernant l’IMPACT DU TRAFIC ROUTIER DES GROS CAMIONS ET ENGINS pendant la période de construction du site ?
• Quel est le nombre de camions et leurs tonnages respectifs qui seront utilisés chaque jour pendant la durée du chantier ?
• Quelles routes nationales, ou non, ces véhicules lourds vont-ils prendre: N141, D941, D948, autres ?
• Fréquence des passages quotidiens dans les villages concernés ?
• Augmentations des risques: accidents potentiels, nuisances des bruits, vibrations des murs des maisons dues au tonnage des camions, dégradations des maisons construites tout au bord des routes concernées…

2- TRANSPORT DU CARBURANT e-SAF par VOIE FERRÉE SAILLAT-LIMOGES:
Lorsque le site LiCHEN sera pleinement opérationnel, VERSO ENERGY anticipe une production annuelle de 153 000 tonnes de carburants e-SAF. Ce carburant sera transporté par voie ferrée entre Saillat et Limoges.

Comme nous le savons, cette ligne SCNF n’est pas la priorité des instances gouvernementales depuis 2018; date à laquelle la portion entre Saillat et Angoulême a fermé. Depuis plusieurs années, il n’y a plus de trains transportant les tonnes de bois et produits chimiques livrées à SYLVAMO puisque tous ces produits y sont livrés uniquement par camions.

QUESTIONS:
• Y a-t-il eu un ÉTUDE DE FAISABILITÉ DE TRANSPORTS LOURDS DE CARBURANTS HAUTEMENT INFLAMMABLES sur la voie ferrée entre SAILLAT et LIMOGES ?
• Est-on assuré que cette voie ferrée a été régulièrement entretenue et réparée pour supporter les transports hebdomadaires de tels chargements de trains lourds et dangereux traversant de nombreuses agglomérations intensément peuplées ?
• Sera-t-il possible d’envisager l’accélération de la réouverture de la portion ferrée entre SAILLAT-ANGOULÊME afin de décongestionner celle allant sur Limoges ?

3- SÉCURISATION ET SÉCURITÉ DU SITE LiCHEN:
Le site industriel VERSO ENERGY produira des substances et carburants hautement inflammables.

QUESTIONS:
• Quelles seront les zones et les quantités de stockages des substances dangereuses, les procédures et les protocoles mis en oeuvre ?
• Quelles seront les mesures de sécurisation globale du site ?
• Sera-t-il classé SEVESO en raison de la présence de ces substances dangereuses ?
• Informations des risques industriels auprès de la population locale ?
• Informations sur les nuisances possibles: niveaux de bruits, augmentation du trafic routier due au fonctionnement du chantier et aux futurs 300 employés définitifs travaillant sur le site à partir de 2030 ?

4- INTÉGRATION ET IMPACTS DU SITE VERSO ENERGY SUR LES TERRITOIRES DES COMMUNES D’ÉTAGNAC ET DE SAILLAT:
Le projet industriel LiCHEN sera un atout certain pour consolider et développer l’attractivité et les projets économiques du territoire.
À ce jour, il est fort regrettable que la société SYLVAMO a révélé n’avoir aucune volonté de participer au développement des dix associations locales présentes dans la commune d’Étagnac. Celle-ci ne sponsorise pas les peu nombreuses associations locales dans le but de participer au développement du tissu associatif dans notre commune rurale.

QUESTIONS:
• Quels seront les objectifs d’intégration du site VERSO ENERGY dans les communes d’ÉTAGNAC et SAILLAT ?
• Quel seront leurs impacts du site au sein de ces deux communes ?
• Y aura-t-il une volonté de leur part pour soutenir financièrement les associations à but non lucratif locales sous forme de dons annuels afin de les soutenir financièrement ?

5- INFORMATIONS CONFIDENTIELLES ET NON PUBLIQUES:
Quelles sont et seront les informations confidentielles non divulguées au public et pourquoi ?
Chaque année, VERSO ENERGY prévoit d’acheter 630 000 tonnes de CO2 à la société SYLVAMO de Saillat.

QUESTIONS:
• Quel sera le prix de la tonne de CO2 payée à SYLVAMO ?
• Prix de la tonne de carburant e-SAF ?
• Volume d’hydrogène stocké sur le site LiCHEN ?
• Volume de carburant e-SAF stocké sur le même site ?
• Quelles seront les autres substances chimiques présentes sur le site ?
• Quels seront les risques de pollution fluviale, pollution aérienne et sonore, les risques d’explosions accidentelles et autres risques… ?
• Que deviendra ce site industriel après les 25 années d’exploitation ?

Réponse :

Bonjour, 

  • « Quel sera l’aspect physique du site industriel LiCHEN: zones de stockages du carburant e-SAF, de l’hydrogène, zones de productions, espaces de bureaux et des personnels, etc… ? »

Le plan d’implantation n’est pas encore déterminé. Pour l’aspect visuel du site, Verso Energy a fait réaliser des illustrations d’un projet eSAF non spécifiques au projet LiCHEN par un architecte. 

Aspect visuel d’un projet eSAF

  • « Y a-t-il une étude en cours concernant l’IMPACT DU TRAFIC ROUTIER DES GROS CAMIONS ET ENGINS pendant la période de construction du site ? »

L’étude d’impact comportera une étude des effets pendant la construction.

  • « Quel est le nombre de camions et leurs tonnages respectifs qui seront utilisés chaque jour pendant la durée du chantier ? »

L’étude n’étant pas encore réalisée, les chiffres demandés sont indisponibles.

  • « Quelles routes nationales, ou non, ces véhicules lourds vont-ils prendre: N141, D941, D948, autres ? »

L’étude comportera une étude de tracé.

  • « Fréquence des passages quotidiens dans les villages concernés ? »

L’étude de tracé déterminera les passages dans les villages, qui seront évités le plus possible.

 

  • « Y a-t-il eu un ÉTUDE DE FAISABILITÉ DE TRANSPORTS LOURDS DE CARBURANTS HAUTEMENT INFLAMMABLES sur la voie ferrée entre SAILLAT et LIMOGES ? »

La ligne ferroviaire est déjà habilitée aux transports de matière dangereuse. Elle peut donc assurer le transport du carburant.

  • « Est-on assuré que cette voie ferrée a été régulièrement entretenue et réparée pour supporter les transports hebdomadaires de tels chargements de trains lourds et dangereux traversant de nombreuses agglomérations intensément peuplées ? »

Verso Energy a déjà obtenu une offre d’Hexafret à ce propos, la ligne est déjà sécurisée. Une étude sera menée pour confirmer si nécessaire ce fait et des mesures prises le cas échéant.

  • « Sera-t-il possible d’envisager l’accélération de la réouverture de la portion ferrée entre SAILLAT-ANGOULÊME afin de décongestionner celle allant sur Limoges ? »

La réouverture de la voie Saillat- Angoulême n’est pas liée au projet. LiCHEN est tributaire des options fournies par Hexafret qui fait passer le transport de fret ferroviaire sur la ligne Saillat-Limoges.

 

  • « Sera-t-il classé SEVESO en raison de la présence de ces substances dangereuses ? »

L’inventaire des substances en présence, sur base duquel est défini le statut SEVESO, n’est pas encore fait car nous ne sommes pas assez avancés dans nos études. Toutefois, nous supposons que le projet atteindra à minima le niveau SEVESO seuil bas.

  • « Informations des risques industriels auprès de la population locale ? »

Verso Energy veut assurer une transparence sur les plans de vigilance et de risques autour du projet LiCHEN. Dans ce cadre, Verso Energy envisage la mise en place de Comités Locaux d’Information et de Concertation. (instaurer une culture du risque technologique autour du site, en faisant se rencontrer tous les acteurs concernés : riverains, industriels, collectivités locales, salariés et administration)

 

  • « Informations sur les nuisances possibles: niveaux de bruits, augmentation du trafic routier due au fonctionnement du chantier et aux futurs 300 employés définitifs travaillant sur le site à partir de 2030 ? »

Des études plus détaillées seront nécessaires pour le dépôt d’un permis de construire et d’un dossier de demande d’autorisation environnementale, notamment sur les aspects liés au bruit. Un relevé de bruits sera réalisé afin de connaître l’état initial. L’installation devra être conforme à la réglementation sur le bruit en limite de propriété (maximum 60 dBA à 1 m) ainsi qu’au principe d’émergence (+3 dBA par rapport aux points d’émergence). Concernant le trafic, il sera effectivement plus important en phase chantier et du fait des employés du site.

·       « Quels seront les objectifs d’intégration du site VERSO ENERGY dans les communes d’ÉTAGNAC et SAILLAT ? Quel seront leurs impacts du site au sein de ces deux communes ? Y aura-t-il une volonté de leur part pour soutenir financièrement les associations à but non lucratif locales sous forme de dons annuels afin de les soutenir financièrement ? »

A ce stade du projet, VERSO ENERGY anticipe des retombées de taxes comprises entre 400 000 € et 1 000 000 €. Cette estimation et sa répartition entre les différentes instances locales restent à préciser ultérieurement lors des études et des discussions avec l’administration.  Verso Energy se veut devenir une entreprise locale en lien avec son territoire. 

  • « Quel sera le prix de la tonne de CO2 payée à SYLVAMO ? »

Le prix est confidentiel car composante essentielle de négociations commerciales avec Sylvamo.

  • « Prix de la tonne de carburant e-SAF ? »

L’e-SAF coûte en général 4 à 8 fois plus cher que le kérosène fossile.

  • « Volume d’hydrogène stocké sur le site LiCHEN ? »

Ces volumes ne sont pas encore déterminés mais très faibles pour l’hydrogène, les stockages hydrogènes n’étant que des tampons pour éviter les à-coups. 

  • « Volume de carburant e-SAF stocké sur le même site ? »

Il y aura effectivement un stockage d’e-SAF en vue de son export, son volume n’est pas encore déterminé.

  • « Quelles seront les autres substances chimiques présentes sur le site ? »

L’inventaire précis des substances n’est pas encore fait. Les 2 stockages principaux seront les stockages d’e-méthanol et d’e-SAF.

  • « Quels seront les risques de pollution fluviale, pollution aérienne et sonore, les risques d’explosions accidentelles et autres risques… ? »

Rejets d’eau : le projet doit être en adéquation avec son environnement

Les rejets atmosphériques : le principal rejet du projet sera de l’oxygène, qui n’a pas d’impact

Les nuisances sonores : (voir ci-au-dessus)

Les risques sont traités dans le cadre de l’étude danger (voir ci-au-dessus).              

  • « Que deviendra ce site industriel après les 25 années d’exploitation ? »

Si le site doit être arrêté et démantelé, en général, les coûts de démolition sont payés par la valorisation des matériaux (acier, …).

Il serait aussi possible de prolonger son existence selon des critères techniques, économiques et de sécurité.

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Question : Site Internet

28/05/2025

- Limoges

FNE Limousin

Quelle puissance de crête totale sera délivrée par l’ensemble des projets d’énergie renouvelable que vous construirez pour votre projet? Arriverez-vous à 900 MW? Le montant annoncé de 2,2 Md€ comprend t-il le coût de la construction des installations de production d’ENR que vous prévoyez?

Réponse :

Bonjour,

Verso Energy développe plus de 2 GW de projets solaires en France, qui pourraient alimenter le projet sans y être dédiés.
Le chiffre de 2,2 milliards d’euros comprend l’investissement pour le projet LiCHEN, c’est-à-dire la mise en place des 4 unités : unité de capture de CO₂, unité de production d’hydrogène, unité de production d’e-méthanol, unité de production d’eSAF, ainsi que les auxiliaires associés.

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Question : coupon T

02/06/2025

- Saillat-sur-Vienne

Y-aura-t’il toujours des fumées à l’issue de ce projet ?
Y-aura-t’il toujours des odeurs ?
Qu’en sera-t-il du bruit ?

Réponse :

Bonjour,

Les cheminées de Sylvamo seront toujours fonctionnelles et l’entièreté des fumées ne sera pas captée. Il y aura donc toujours des fumées à l’issue de ce projet.

L’état actuel du site de Sylvamo ne changera pas (en termes de bruit et d’odeur). Les installations de Verso Energy ne dégageront pas d’odeurs.

Concernant le bruit :

Des études plus détaillées seront nécessaires pour le dépôt d’un permis de construire et d’un dossier de demande d’autorisation environnementale, notamment sur les aspects liés au bruit. Un relevé de bruit sera réalisé afin de connaître l’état initial.

L’installation devra être conforme à la réglementation sur le bruit en limite de propriété (maximum 60 dBA à 1 m) et respecter le principe d’émergence (+3 dBA par rapport aux points d’émergence).

Le principe de l’émergence, dans une étude de bruit, permet d’évaluer si un bruit lié à une activité est perceptible par rapport au bruit ambiant existant. Il correspond à la différence entre le niveau sonore du bruit total (bruit ambiant + bruit de l’activité) et celui du bruit résiduel (sans l’activité).

 

60 dBA correspond, en termes de niveau sonore, à une conversation normale.

35)

Question : Site Internet

18/05/2025

- Etagnac

1) L’usine va utiliser beaucoup d’électricité 900MW. Cela va environ tripler la consommation moyenne de la Haute-Vienne et augmenter sensiblement la consommation électrique française. En France notre électricité est en moyenne décarbonée. Mais lors des jours froids d’hiver, la demande augmente et les centrales thermiques à gaz fossile s’allument pour faire face à la demande. Est-ce que ces jours là, l’entreprise prévoit d’arrêter la consommation d’électricité ? Sinon, ça reviendrait à bruler du méthane en CO2 à l’autre bout de la France, pour transformer du CO2 en méthane ici, avec probablement environ 70-80% de pertes énergétiques.
2) Tous les scénarios de RTE pour 2050 prévoient une augmentation de la production d’électricité renouvelable non pilotable (solaire, éolien). L’usine sera-t-elle capable de moduler sa consommation d’électricité en fonction de la production d’électricité ? Par exemple en stoppant la production ou en stockant l’hydrogène ? Si stockage, est-ce que les capacités de stockage correspondront à quelques heures, quelques jours, quelques mois ?

Réponse :

Bonjour,

Les procédés mis en œuvre dans le projet LiCHEN ont été en partie choisis pour leur flexibilité : ils peuvent s’adapter aux variations de la demande électrique, notamment lors des pics de consommation. Ainsi, lors des journées froides d’hiver, l’usine ne prévoit pas systématiquement d’interrompre sa consommation, mais elle dispose de la capacité à s’effacer temporairement, c’est-à-dire à réduire ou suspendre sa consommation électrique à la demande de RTE. Cette participation à des mécanismes d’effacement permet non seulement de soulager le réseau, mais aussi d’être rémunérée pour ce service rendu.

Conformément aux perspectives de RTE, qui anticipe une forte montée en puissance des énergies renouvelables (notamment solaire et éolienne), l’approvisionnement électrique du site se fera à partir d’un mix d’électricité renouvelable et du mix électrique national, lequel comporte une part importante de production décarbonée. Cela permettra, y compris lors des pics hivernaux où l’usine ne s’efface pas, de produire un hydrogène bas carbone, respectant le seuil de 3,38 kg CO₂e par kilogramme d’hydrogène produit.

En ce qui concerne le stockage d’hydrogène, le projet ne prévoit pas de stockage de longue durée sur site. Seuls des stockages tampons sont prévus, destinés à garantir la stabilité du fonctionnement des installations industrielles, en assurant un ajustement continu entre la production d’hydrogène par électrolyse et son usage immédiat.

 

Enfin, l’usine pourra contribuer à l’équilibre du système électrique en rendant des services au réseau. Elle jouera un rôle actif dans la gestion de l’équilibre offre-demande, via des capacités d’effacement, mais aussi potentiellement en participant à des mécanismes de flexibilité ou à la réserve primaire, selon les modalités qui seront définies avec le gestionnaire de réseau.

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Question : Site Internet

16/05/2025

- Etagnac

Comité de soutien à la protection de l'environnement et prévention des nuisances

Bonjour, L’usine de SYLVAMO produit sur l’environnement local des nuisances sonores et olfactives ,importantes en particulier la nuit. Quelles seront les dispositions prises pour garantir le respect de l’environnement et en particulier la minimisation des ces nuisances sonores et olfactives Y-a-t il des résultats de simulation sur ces données ? Cordialement

Réponse :

Bonjour,

Les effets du projet sur l’environnement, notamment en ce qui concerne le bruit et les odeurs, ainsi que les moyens d’évitement, de réduction ou de compensation, seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore réalisées, nous ne sommes donc pas encore en mesure de répondre précisément à votre question.

 

Il est important de noter que l’usine respectera la réglementation de manière générale, notamment en matière d’émissions sonores.
Le procédé mis en œuvre n’est pas de nature à générer des odeurs.

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Question : Site Internet

16/05/2025

- Javerdat

Je voudrais savoir quels seront les émission de GES liés à la mise en œuvre de ce projet et à sa construction s’il se fait.

Réponse :

Bonjour,
Les émissions liées à la construction et à la décommissions du projet n’ont pas encore été calculées. Cependant les émissions évitées sont de 370 000 tonnes par an en opération. Ce calcul se base sur la différence entre l’empreinte carbone du carburant fossile aujourd’hui utilisé et l’empreinte carbone du carburant durable, qui prend en compte sa production (consommations et transport).

 

 

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Question : Site Internet

12/05/2025

- Haute-Vienne

Ce projet titanesque est complètement contraire aux impératifs de bifurcation écologique nécessaires aujourd’hui pour garantir un avenir viable aux générations futures . Il est gourmand en Eau , alors que l’Établissement Public Territorial de Bassin de la Vienne (ETPB Vienne) estime que le débit d’étiage sur la Vienne pourrait être réduit de 50% à horizon 2050, en raison du changement climatique, avec des étiages plus longs; il est gourmand en électricité : 900 MW ça équivaut à plus de 56% de la puissance de l’EPR de Flamanville (1 600 MW) ou des 58 barrages sur la Dordogne (1 550 MW) ! C’est l’équivalent de la puissance délivrée par 375 hectares de panneaux solaires en éclairement maximal , et tout ça pour permettre à l’industrie aéronautique et au trafic aérien de continuer à se développer ! Au bénéfice de quelques uns ! On ferait mieux d’utiliser tout cet investissement pour développer une mobilité vraiment respectueuse de l’environnement et profitable au plus grand nombre . Réduire le trafic aérien est la meilleure façon que ne coutera rien collectivement pour réduire les émissions de CO2 . Le CO2 biogénique est une usurpation, les avions qui utiliseront l e. saf émettrons du CO2, et durant longtemps encore ils devront utiliser en même temps du carburant fossile …..Ce projet va impacter durablement les ressources et l’environnement local au bénéfice surtout des compagnies aériennes qui “verdiront” leur activités tout en l’augmentant . Je suis très remontée contre ce style de projet , très défavorable .

Réponse :

Bonjour,

Verso Energy est en discussion avec l’EPTB Vienne et avec l’administration (DDT) sur le sujet de l’eau. Il semblerait qu’en première approche il n’y ait pas d’incompatibilité avec les ressources en eau du territoire et les scénarios de répartition de cette ressource. Cela reste à confirmer dans la suite de nos études.

Nous vous invitons à participer à la table thématique du 5 juin, où un représentant de l’EPTB sera présent pour échanger sur ce sujet.

 

La décarbonation du trafic aérien est un enjeu essentiel pour atteindre la neutralité carbone. À ce jour, aucun scénario ne prévoit l’arrêt du trafic aérien : au contraire, les dernières données montrent une reprise à la hausse, confirmée par les projections des acteurs du secteur.

31)

Question : Site Internet

10/05/2025

- Saint Martin de Jussac

Actuellement en France le secteur aérien consomme plus d’énergie que le parc automobile et produit plus de gaz à effet de serre que la voiture. Rajoutons à cela que 80% du trafic aérien est destiné aux loisirs. Il y a une grande contradiction dans votre démarche. Vous admettez qu’il faut réduire le trafic aérien tout en tablant sur le fait que ce dernier double d’ici vingt ans. Le tout avec la pastille verte de la neutralité carbone, qui soit dit en passant n’a rien à voir avec une réduction des émissions de co2. Une question: Avez vous quantifié les GES et l’énergie necessaire à la création de cette usine, depuis l’extraction minière, en passant par l’acheminement et la transformation des matériaux? Le tout en l’ajoutant à la consommation du site en fonctionnement? Quand à l’argument de la création d’emploi, il est ridicule. 150 emplois direct? Avec 2,2 milliards d’euros en Limousin, on peut en créer des emplois! Et même relancer le train. Dernière question, comment arrivez vous à gérer autant de contradictions? Rendez nous service, revenez sur terre et laissez le ciel aux oiseaux.

Réponse :

Bonjour,

Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le nombre de passagers devrait doubler d’ici 2043. Toutefois, Verso Energy n’a pas besoin de ce doublement pour justifier la pertinence de son projet.

En effet, la demande actuelle en carburants durables pour le transport aérien en Europe suffit à elle seule à justifier la production prévue par le projet, notamment en tenant compte des objectifs fixés par le règlement ReFuelEU Aviation à l’horizon 2035.

Pour atteindre ces objectifs, il faudrait environ 15 projets de taille équivalente à LiCHEN, rien que pour répondre à la part du mandat dédiée à l’eSAF. Ce sous-mandat peut être complété par le mandat global SAF, qui pourrait ne pas être couvert uniquement par du bioSAF.

 

Par ailleurs, un premier bilan carbone a été réalisé selon la méthode de l’ADEME. Il prend en compte l’ensemble des intrants, notamment la consommation d’électricité, qui représente la part la plus importante.

30)

Question : coupon T

05/05/2025

- Chaillac-sur-Vienne

Projet beau et ambitieux !
Que donne l’analyse commercial pour les 10 ans à venir ? Y aura-t-il assez de clients pour acheter l’eSAF ? Quels sous pour ce projet ? Verso Energy attend des subventions ? S’il n’y en a pas ?
Si Sylvamo n’est pas en mesure de fournir du CO2 en continu que se passera-t-il ? Y a-t-il des garanties dans la distribution de l’électricité ? Si la vente de eSAF n’est pas au RDV, l’usine est-elle capable de passer à autre chose ?

Réponse :

Bonjour,
L’analyse commerciale pour les dix prochaines années s’appuie sur la réglementation européenne, notamment le règlement ReFuelEU Aviation, qui impose dès 2025 aux fournisseurs de carburant des principaux aéroports de l’Union européenne d’incorporer une part de carburant durable (SAF, dont l’e-SAF). Des sanctions financières sont prévues en cas de non-respect, ce qui garantit une demande pour l’e-SAF malgré son prix plus élevé (jusqu’à 8 fois celui du kérosène fossile). Les futurs clients du projet seront donc les fournisseurs de carburant et les compagnies aériennes opérant dans ces aéroports.
Concernant le financement, le projet LiCHEN ne dépend pas des subventions : il peut être financé entièrement par les fonds propres et l’endettement de Verso Energy. Les subventions, si elles sont obtenues, permettent de faciliter ou d’accélérer le projet, mais elles ne sont pas indispensables et ne sont pas attendues à ce stade.
Sur la question de l’approvisionnement en CO₂, si jamais (ce qui est jugé très improbable) Sylvamo ne pouvait plus en fournir, deux solutions sont envisagées : si le projet n’est pas encore construit, son développement serait arrêté ; si l’usine est déjà opérationnelle, il serait possible d’acheminer du CO₂ par train depuis d’autres sources, ou de se connecter à des réseaux de CO₂ en projet, notamment par GRDF ou Téréga.
Pour l’électricité, Verso Energy prévoit de sécuriser l’approvisionnement via des contrats d’achat long terme (PPA) directement avec des producteurs d’électricité.
Enfin, si la demande d’e-SAF n’était pas au rendez-vous, l’usine pourrait se réorienter, car elle produit d’abord de l’e-méthanol (issu d’hydrogène et de CO₂), qui peut aussi être utilisé comme carburant maritime. Cela dit, le cadre réglementaire européen garantit une demande d’e-SAF, et le projet est principalement conçu pour répondre aux besoins du secteur aérien.

29)

Question : coupon T

05/05/2025

- Saint-Junien

La région est morte depuis que la SNCF a coupé la ligne pour Angoulême. Votre projet encouragera t-il à la réouverture ? Ou y aura-t-il des transports en commun dans cette zone ? Ici c’est déjà le tout bagnole et le bruit que cela produit.

Réponse :

Bonjour,
Aujourd’hui, en l’état du réseau qui est opérationnel, nous n’avons pas d’autre choix que d’évacuer le produit via l’axe ferroviaire Saillat-Limoges. C’est donc ce qui est prévu pour le projet, et cela nous convient pour le moment. La SNCF ne nous a pas parlé d’autres options à ce stade, mais nous restons à l’écoute.

28)

Question : coupon T

05/05/2025

- Chassenon

Le projet est attrayant sur le plan économique pour la région de Saillat et des communes limitrophes. Toutefois, la question de la sécurité des rejets atmosphériques dans tout l’environnement doivent rester la première préoccupation (Fabrication, stockage du CO2…)

Réponse :

Bonjour,
La sécurité est un enjeu crucial, bien identifié et travaillé par Verso Energy. Le rejet atmosphérique majeur de LiCHEN sera de l’oxygène, qui ne présente pas d’impact.

27)

Question : coupon T

05/05/2025

- Saint-Brice-sur-Vienne

Le projet semble intéressant sur le plan économique et environnemental.
Questions posées :
– Garanties de pérennité de Sylvamo ? (capitaux américains ? Evolution de la consommation de papier ?)
– Risques physico-chimiques évalués lors des opérations ?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy achètera le CO₂ à Sylvamo, ce qui apportera des revenus complémentaires à Sylvamo et renforcera indirectement sa compétitivité. Un aperçu des risques et de leur maîtrise est donné aux pages 78 à 80 du dossier de concertation (téléchargeable sur le site internet dans la section « documents » – https://concertation-lichen.eu/les-documents/).

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Question : Site Internet

25/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Avez-vous des contacts commerciaux ? Des premiers accords pour discuter de la vente de votre eSAF ? Avec des compagnies aériennes ou des pétroliers ? Comment comptez-vous valoriser les sous-produits, notamment les alcanes lourds ? Comptez-vous vendre du dihydrogène vert à des tiers ?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy est en discussion avec différents clients potentiels (compagnies aériennes et distributeurs de carburant d’aviation) qui suivent de près l’évolution du projet, sans qu’aucun accord commercial de fourniture en e-SAF n’ait été signé à ce stade. Les opportunités de valorisation des coproduits (e-naphtas et e-kérosène) sont en cours de qualification. Ces coproduits représenteront environ 5 % du volume final de produits (c’est jusqu’à 20 % pour la filière alternative de production de e-SAF connue sous le nom de Fischer-Tropsch). Il n’est pas prévu de vendre de dihydrogène à des tiers : tout le dihydrogène produit devrait être converti en e-SAF.

25)

Question : Site Internet

25/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Est-ce une usine première de son genre (first of the kind) avec cette technologie ?

Réponse :

Bonjour,

Les briques individuelles sont toutes éprouvées à grandes échelles (similaires et supérieures au projet LiCHEN). L’intégration de toutes les briques est déjà en place dans une installation au Chili à plus petite échelle.

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Question : Site Internet

25/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Est-ce que la technologie que vous comptez mettre en œuvre va être licenciée ? A-t-elle été éprouvée à petite échelle ?

Réponse :

Bonjour,
Les technologies utilisées seront effectivement sous licence. Les briques individuelles sont toutes éprouvées à grande échelle (similaires et supérieures au projet LiCHEN). L’intégration de toutes les briques est déjà en place dans une installation au Chili à plus petite échelle.

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Question : coupon T

28/04/2025

- Saint-Junien

Un projet intéressant. Quelques questions : Quelle sera la part des eaux recyclées dans la consommation d’eau totale? Quel est l’impact environnemental de l’implantation de l’usine à prévoir selon le terrain foncier qui sera retenu ?

Réponse :

Bonjour,
Nous estimons une consommation brute prévisionnelle de 375 m³/h (= volume total que nous aurons besoin de prélever). Une partie de cette eau sera restituée au milieu naturel, portant la consommation nette (= prélèvement moins la restitution au milieu) à 150 m³/h. Le détail des procédés liés au traitement de l’eau (production d’eau de qualité compatible avec le procédé, installation de traitement des eaux usées, recyclage, etc.) n’est pas encore connu.
Le choix de l’implantation tiendra compte des enjeux environnementaux.
Les effets du projet sur l’environnement, ainsi que les moyens d’évitement/réduction/compensation, seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore faites, et nous ne sommes pas encore en mesure de répondre à votre question.
Pour en savoir plus sur les enjeux environnementaux, nous vous invitons à venir à Saillat-sur-Vienne le 5 juin à 18h30 pour participer à un atelier thématique, notamment sur les effets sur l’environnement. Le bureau d’étude qui accompagne Verso Energy sur le sujet sera présent, ainsi que l’EPTB Vienne, qui s’occupe de la répartition des usages de l’eau dans le bassin de la Vienne.

22)

Question : coupon T

28/04/2025

- Saint-Junien

Capturer du Co2 pour faire voler des avions, produisant eux-mêmes beaucoup de Co2 en vol et pendant leur construction me fait penser à la phrase d’Edison “ne craignez pas l’IA, elle n’égalera jamais la bêtise humaine”.

Réponse :

Bonjour,

Le projet vise à permettre aux avions de ne plus utiliser d’énergie fossile. Ainsi, le CO2 émis par les avions alimentés à 100 % avec notre eSAF sera biogénique, ce qui signifie qu’il n’aura pas d’impact négatif sur le climat, contrairement aux émissions issues des carburants fossiles.

Actuellement, les normes de l’ASTM sur les carburants d’aviation imposent un mélange de 50 % d’eSAF et de carburant fossile. Toutefois, ces normes devraient évoluer afin de permettre l’augmentation de la part d’eSAF, jusqu’à atteindre 100 %.

21)

Question : coupon T

28/04/2025

- Saillat-sur-Vienne

Risques liés au stockage des carburants produits sur le site ? Classement SEVESO ? Autre risques liés au transport des matières produites par voie ferrée ? Nombre de trains/jour de Saillat vers St-Junien (2 sens) ? Pourra-t-on visiter le site une fois le chantier terminé avec explication détaillé du process ?

Réponse :

Bonjour,
1 – Risques/classement SEVESO :
L’identification des risques présents (liés à la production mais également au transport des matières) et des moyens de maîtrise de ces risques sera détaillée dans le cadre d’une étude bien spécifique, dite “Étude de dangers”, pièce constitutive du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE). Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurité et de maîtrise des risques. Nous devrons démontrer que nous avons prévu toutes les barrières et moyens de maîtrise des risques pour être autorisés à construire l’usine.
Les études de sécurité ne sont actuellement pas encore faites. Nous ne pouvons pour le moment pas répondre précisément à votre question.
La classification SEVESO dépend de l’inventaire des produits présents sur le site et de leur nature. À ce stade de nos études, nous présageons à minima un classement SEVESO seuil bas. LiCHEN respectera toutes les mesures de sécurité liées à son classement ICPE/SEVESO.

2 – Nombre de trains : nous estimons une fréquentation de 2 à 3 trains par semaine sur l’axe Saillat-Limoges pour évacuer les produits finis.

3 – Visite du site : des visites de l’usine et une présentation détaillée des procédés mis en œuvre seront tout à fait possibles.

20)

Question : coupon T

28/04/2025

- Etagnac

Nous redoutons les nuissances sonores et olfactives. Nous souhaitions connaître les mesures concrètes minimisant ces nuissances. Equipement concernés et solutions Nous redoutons également les nuisances visuelles d’un site protégé (la chapelle d’ébricon). Nous émettons un avis très défavorable.

Réponse :

Bonjour,
Les effets du projet sur l’environnement, et les moyens d’évitement/réduction/compensation seront étudiés dans le cadre de l’étude d’impact.
Ces études ne sont pas encore faites, nous ne sommes pas encore en mesure de répondre à votre question.
Il est important de noter que l’usine respectera la réglementation de manière générale et notamment en matière d’émissions sonores.
Le procédé mis en œuvre n’est pas de nature à générer des odeurs.
Verso Energy attache beaucoup d’importance à l’intégration paysagère du projet et se fera accompagner d’un cabinet d’architectes pour minimiser au mieux l’impact éventuel du projet pour les riverains et le patrimoine local.
Nous tenons aussi à rappeler l’engagement pris par Verso Energy durant la réunion d’ouverture : “Si une inquiétude spécifique sur le bruit est exprimée par la population […] nous nous engageons à étudier la possibilité d’aller au-delà des exigences réglementaires pour réduire les nuisances [sonores].”

19)

Question : Site Internet

21/04/2025

- Rochechouart

Pourquoi un tel projet alors que l utilisation du papier et du carton diminue chaque année que la multinationale sylvamo à déjà des problèmes d approvisionnement en bois et en aura encore plus à court terme? En clair pourquoi un tel projet avec une usine de papier carton plutôt qu avec usine d incinération des ordures ménagères par exemple ?

Réponse :

Bonjour,

 

Le CO₂ qui sera utilisé dans le projet LiCHEN est 100 % biogénique : il provient des chaudières biomasse de Sylvamo, ce qui signifie qu’il s’inscrit dans un cycle carbone naturel (contrairement aux énergies fossiles). De plus, les volumes disponibles sur le site sont importants et concentrés, ce qui facilite leur valorisation. Ces deux caractéristiques diffèrent des émissions issues des usines d’incinération d’ordures ménagères, qui sont plus diffuses et pas totalement biogéniques.

18)

Question : Site Internet

21/04/2025

- Chassenon

1) Quel montage financier est prévu pour l’achat du CO2 ? Achat à Sylvamo SA ? Sylvamo CORP ? Création d’une filiale par Sylvamo SA ou CORP ? Co entreprise Sylvamo/Verso ?
2) Une étude d’un projet de réhabilitation de la ligne de chemin de fer Saillat/Angoulême est elle prévue afin de responsabiliser le transport et acheminer l’E-saf/H2/O2 vers la Pallice par exemple ou Bordeaux ?
3) Avis rhétorique. Je ne supporte plus l’emploi du mot résilience, utilisé à toutes les sauces, devant un EDL limite caricatural, donnant l’impression de se résoudre à une situation. […] Cette contribution n’est pas visible en totalité, car elle comprend des propos considérés comme non publiables. JE préfère d’autres termes comme “Résistance adaptative” ou “anticipative”.
Cordialement

Réponse :

Bonjour,
1- Le montage financier exact pour l’achat de CO₂ sera l’aboutissement des négociations actuellement en cours entre Sylvamo et Verso Energy.
2- Nous n’avons pas de visibilité sur les éventuels projets de renforcement que pourrait avoir la SNCF sur l’axe Angoulême / Limoges. Verso Energy prévoit, à ce jour, d’exporter ses produits finis via l’axe ferroviaire Saillat – Limoges.

17)

Question : Site Internet

20/04/2025

- Saint-Junien

Dans la présentation du projet il est mentionné des taxes pour un montant compris entre 400 k€ et 1 000 k€. Comment s’explique un tel écart ?

Réponse :

Bonjour,
Le projet est encore très en amont dans les études, et le chiffre exact n’a pas encore été déterminé précisément. Une fourchette large est donc donnée.

16)

Question : Site Internet

20/04/2025

- Saint-Junien

il serait plus utile de produire du biocarburant pour camions ou voitures ce qui aurait un impact positif sur la population locale qui aura de toutes façons à subir les désagréments liés au projet

Réponse :

Bonjour,
Il est plus efficace d’électrifier directement les voitures et les camions plutôt que d’utiliser du carburant de synthèse. Ce carburant de synthèse a pour vocation de décarboner les usages qui sont difficilement électrifiables directement. De plus, le projet ne produit pas de biocarburant afin d’éviter des consommations supplémentaires de biomasse.

15)

Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Quel est votre modèle de financement de Lichen ? Verso energy ayant plusieurs en parallèle, le but est-il de tous les conduire à terme ? Quel est l’ordre de grandeur du coût de revient industriel du MtJ de Lichen, en regard du prix du SAF actuel et des autres technologies ?

Réponse :

Bonjour,
Le financement de LiCHEN est aujourd’hui prévu via les fonds propres et l’endettement de la société.
Le prix de revient est une donnée confidentielle.
La stratégie de Verso Energy est de développer tous ses projets en même temps, sans, par nature, en privilégier un plus qu’un autre.

14)

Question : Site Internet

17/04/2025

- Chassenon

L’aviation n’est pas forcément viable dans le temps. La production de carburant pour quelques trajets qui sont dispensable, c’est continuera polluer mais avec un logo “green”. Soutirer ~750Mw d’énergie pas forcément verte, surtout la nuit, pour produire du carburant utilisée pour beaucoup chauffer les petits oiseaux et un peu faire voler des tonnes de ferrailles, c’est presque honteux, surtout quand on demande à faire des économies d’énergie (de tout niveau). Même chose pour l’eau. Et les avions ne font pas que du CO2, la combustion donne de nombreux autres gaz aussi dangereux, comme les NOx, SOx, les particules fines, qu’un carburant e-saf produit aussi en brûlant dans une turbine. Sylvamo à 15% de son besoin d’énergie en énergie fossile, il serait aussi important que l’entreprise consomme moins de pétrole et de biosource (bois qui mets du temps à se régénérer) et plus d’énergie solaire voir le fameux methanol produit avec le CO2 rejeté

Réponse :

Bonjour,
La substitution de kérosène conventionnel par les e-SAF a peu d’incidence sur les émissions de NOx, principalement liées à la température de combustion dans le moteur. En revanche, comme les e-SAF ne contiennent pas de composés soufrés, contrairement aux produits raffinés issus du pétrole brut, les émissions de SOx sont quasi nulles lors de la combustion de e-SAF. Concernant les particules fines, elles sont réduites de 70 % a priori selon l’association T&E. Des études approfondies sur le sujet sont en cours, l’impact sera bénéfique.
La décarbonation du secteur aérien repose sur 3 piliers :

 

  • la sobriété : réduire les consommations énergétiques

  • l’efficacité : réduire les pertes énergétiques

  • la substitution : utiliser des sources d’énergies moins carbonées → c’est dans cet axe que s’inscrit le projet LiCHEN

    La sobriété est donc un levier essentiel et de premier rang pour décarboner l’aérien. Toutefois, dans la mesure où il est peu probable d’arriver dans une situation de totale sobriété, c’est-à-dire d’arrêt complet du transport aérien, les deux autres leviers — efficacité et substitution — restent essentiels à mettre en œuvre.

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Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Brice sur Vienne

bonjour merci pour la présentation de votre beau projet hier soir suite à cette réunion d’hier soir à SAILLAT qui était passionnante j’ai quelques questions:
vous avez indiqué que le e-saf produit serait acheminé par le rail direction le havre pourriez vous réaliser un schéma de cet acheminement avec des données chiffrées sur le nombre de train par jour, que se passe t-il après limoges: rail, route ,? pourquoi choisir le trajet saillat limoges plutôt que saillat angouleme angouleme bordeaux et enfin le port de bordeaux pour finir au havre qu’est ce qui a motivé votre choix?
vous nous avez indiqué que le co2 émis par sylvamo est un co2 biogénique donc sans rejet nocif est ce que la production de l’e saf et son acheminement ne vont pas être plus polluant que les avions
merci à vous

Réponse :

Bonjour,
Merci pour votre message et l’intérêt que vous portez au projet.
Nous prévoyons d’exporter les produits finis par voie ferrée : cela s’y prête tout particulièrement puisque le projet sera implanté à proximité immédiate d’une ligne existante. Par ailleurs, ce mode de transport est assez décarboné (ce qui est cohérent avec la finalité du projet). Nous prévoyons d’acheminer les produits — à raison de 2 à 3 trains par semaine — via l’axe Saillat-Limoges, car c’est à ce jour la seule direction possible au départ de Saillat. Nous prévoyons également d’utiliser le rail après Limoges, jusqu’à nos points de distribution, comme par exemple Le Havre, mais possiblement aussi vers d’autres destinations nationales ou internationales.

Un intervenant d’Hexafret (anciennement FRET SNCF) détaillera la logistique liée au eSAF lors de la réunion du 13/05 à Saint-Junien.

 

Le bilan carbone sera globalement positif, dans le sens où le projet (production et transport compris) permettra d’éviter l’émission de 370 000 t/an de CO₂ fossile.

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Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

D’un point de vue logistique, la voie ferrée Angoulême / Limoges va-t-elle être renforcée ? Quelle sera la destination de la production ?

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy prévoit d’exporter les produits finis via l’axe ferroviaire Saillat-Limoges et a commencé à échanger avec la SNCF en ce sens. Nous n’avons pas de visibilité sur les éventuels projets de renforcement que pourrait avoir la SNCF sur l’axe Angoulême / Limoges. Il apparaît que l’axe Saillat-Limoges est déjà compatible avec le transport de ce type de marchandise. À date, il ne nous a pas été signifié un quelconque besoin de renforcement des infrastructures existantes à cause du projet LiCHEN.

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Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Comment arrivez-vous à un prévisionnel de 300 emplois créés ? En emploi direct, des unités de ce type emploient plutôt 60 à 70 personnes.

Réponse :

Bonjour,
Verso Energy estime que le projet LiCHEN conduira à 300 emplois directs et indirects, dont 120 emplois directs.
Les emplois créés feront appel à diverses compétences et niveaux d’études : des ingénieurs (directeur de site, responsable QHSE, responsable maintenance, responsable exploitation), des techniciens (chefs de quart, opérateurs, superviseurs HSE, acheteurs, comptables, …), mais aussi des agents de sécurité, des magasiniers, des agents d’entretien.
Ces estimations sont notamment le fruit d’échanges avec les différents fournisseurs de technologies, qui bénéficient du retour d’expérience d’usines similaires déjà en opération. Elles prennent également en compte le retour d’expérience des références industrielles de Direct Energie et l’organigramme type qui a été élaboré pour le projet.

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Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Quel est l’avantage d’adosser des usines d’e-SAF à des papeteries plutôt qu’à des sucreries ou des hauts fourneaux type aciérie, d’autres activités produisant du CO2 concentré ?

Réponse :

Bonjour,
Les sucreries et éthanoleries sont en effet très intéressantes pour leurs émissions de CO₂ très concentrées. Toutefois, ces industries émettent en général des quantités moindres, ce qui permet moins facilement d’atteindre l’échelle suffisante pour rentabiliser ce type d’investissement.
Concernant les hauts-fourneaux, ils émettent du CO₂ fossile, ce qui rendrait le projet moins intéressant pour l’environnement.

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Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Quel sera votre rendement en SAF par rapport à la masse de CO2 engagé ? Le pourcentage de production de diesel fatal et des hydrocarbures légers) ? Que deviendront ces coproduits, seront-ils valorisés ?

Réponse :

Bonjour,
Nous prévoyons de consommer 630 000 t CO₂/an pour produire 153 000 t de e-SAF/an.
Les co-produits sont du e-diesel et du e-naphta représentant environ 8 700 t/an. Ils seront valorisés de façon similaire à leurs équivalents fossiles, c’est-à-dire respectivement en tant que carburant (diesel) et dans les processus de production d’essence (naphta). Le e-naphta, comme le naphta, peut aussi servir de carburant dans certaines centrales thermiques.

8)

Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Bonjour, est-ce que cette nouvelle usine va être classée Seveso ? Quelle sera l’évolution avec le classement Seveso des sites de production actuels ?

Réponse :

Bonjour,
La classification SEVESO dépend de l’inventaire précis des substances présentes sur le site et de leurs caractéristiques. Nous ne sommes pas encore assez avancés dans nos études pour identifier précisément le classement (ICPE, SEVESO, etc.) de l’usine et son éventuel impact sur le statut réglementaire des activités industrielles alentour.
Nous estimons toutefois que le seuil SEVESO bas sera probablement atteint.

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Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Quel est le rayon de danger des installations ? Comment tout ceci va être mis en sécurité ? En effet, vous allez produire et manipuler des comburants et carburants à point éclair faible (dihydrogène, méthanol, éther diméthylique, alcènes courts et longs, isoalcanes entre 8 et 14 atomes de carbones) classés dangereux.

Réponse :

Bonjour,
L’identification des risques présents et des moyens de maîtrise de ces risques sera détaillée dans le cadre d’une étude bien spécifique, dite “Étude de dangers”, pièce constitutive du Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE). Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études, les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir une installation industrielle parfaitement conforme aux règles de sécurité et de maîtrise des risques. Dans le cadre de nos études, des modélisations seront réalisées pour simuler des événements accidentels et calculer les rayons de danger associés. Nous devrons démontrer que nous avons prévu toutes les barrières et moyens de maîtrise des risques pour être autorisés à construire l’usine.

 

Ces études ne sont actuellement pas encore faites. Nous ne pouvons pour le moment pas répondre à votre question.
Pour en savoir plus sur la maîtrise des risques industriels, nous vous invitons à participer à Saillat-sur-Vienne le 5 juin à 18h30 à un atelier thématique, notamment sur la maîtrise des risques industriels. Le bureau d’étude qui accompagne Verso Energy sur le sujet sera présent.

6)

Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Est-il prévu des aménagements d’infrastructures routières dans la région, pour sécuriser la venue du bois en papeterie, et la sortie de SAF en citernes ? Le transit dans les petites communes adjacentes (Rochechouart St Junien par exemple) comportant des petites rues ou routes peut poser des questions de sécurité.

Réponse :

Bonjour,
L’eSAF sera évacué par train sur l’axe Saillat-Limoges, donc sans impacter les infrastructures routières. Il n’y a pas d’approvisionnement quelconque en bois pour le projet, donc pas de logistique associée. L’approvisionnement en bois de Sylvamo ne sera pas impacté par le projet LiCHEN.

5)

Question : Site Internet

17/02/2005

- Saint Martin de Jussac

Est-ce que cette activité va conduire à une pression de déforestation dans la région ?

Réponse :

Bonjour,
Le projet vise à valoriser un gisement déjà préexistant de CO₂ biogénique, actuellement émis à l’atmosphère par Sylvamo dans le cadre de son activité. Le projet ne repose nullement sur une consommation additionnelle de biomasse et ne conduira pas à une quelconque pression sur les ressources forestières de la région.

4)

Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Est-ce que la quantité du CO2 nécessaire à la production de SAF correspond à la totalité du CO2 produit par la papeterie ? Que se passerait-il si la production de la papeterie diminuait ?

Réponse :

Bonjour,
La production d’eSAF ne couvre pas la totalité du CO₂ émis, il y a donc une marge de sécurité.
Dans l’hypothèse où Sylvamo viendrait à ne plus fournir de CO₂ biogénique, le projet pourrait diversifier ses sources de CO₂ biogénique grâce à des réseaux de CO₂ existants et/ou futurs, ou bien grâce à un approvisionnement par train acheminant du CO₂ liquide d’autres sources.
Le projet a actuellement sécurisé tout le CO₂ nécessaire à son fonctionnement auprès de son fournisseur Sylvamo.

3)

Question : Site Internet

17/04/2025

- St Martin de Jussac

Bonjour, vous appuyez-vous sur une technologie connue (licence de procédé existant, partenariats avec d’autres sociétés ? Ou développez-vous tout le procédé par vous-même ?

Réponse :

Bonjour,
Les procédés mis en œuvre pour le projet LiCHEN (capture de CO₂, électrolyse, méthanolation et methanol-to-jet) sont des technologies conçues et développées par des acteurs tiers qui en possèdent les licences. Verso Energy est donc en discussion avec plusieurs bailleurs de licences pour chacune des unités afin de sélectionner la meilleure pour le projet.

2)

Question : Site Internet

17/04/2025

- Saint Martin de Jussac

Quel est votre modèle de financement ? A quel moment du projet avez-vous prévu de l’obtenir ? Quel est l’ordre de grandeur du coût de revient industriel de votre MtJ (en regard du prix du jet fuel de 0,8 €/L et de 2,5 à 3 € pour l’HEFA et l’EtJ (autres biocarburants de synthèse) ? Avez-vous prévu de mettre en place un démonstrateur en amont ? Votre stratégie est-elle de réaliser à terme tous vos projets du même type que vous portez à date, ou de privilégier le plus compétitif ?

Réponse :

Bonjour,
Le financement de LiCHEN est aujourd’hui prévu via les fonds propres et l’endettement de la société.
La décision finale d’investissement, qui vient clore le travail de financement et de développement du projet, est prévue à horizon mi-2027.
Le prix de revient est une donnée confidentielle.
Verso Energy ne prévoit pas la mise en place d’un démonstrateur.
La stratégie de Verso Energy est de développer tous ses projets en même temps sans, par nature, en privilégier un plus qu’un autre.

1)

Question : Site Internet

15/04/2025

- Saint-Junien

Bonjour quand sera prise la décision finale de réalisation du projet?
la mise en production est prévue pour quand?
quels impacts sur les infrastructures du territoire: sncf, crèches, écoles, lycée et quelles campagnes de formation sur le territoire pour pouvoir transmettre les compétences aux personnes pour accéder aux emplois merci

Réponse :

Bonjour,

 

Il est à ce jour envisagé une décision finale d’investissement à horizon mi-2027, faisant suite à une autorisation environnementale délivrée par les services de l’État fin 2026. La mise en service est prévue en 2030. (Voir calendrier en page 90 du dossier de concertation — https://concertation-lichen.eu/wp-content/uploads/2025/03/Dossier-de-concertation-LiCHEN.pdf)
Il est prévu d’évacuer le produit fini via l’axe ferroviaire Saillat-Limoges, pour y faire passer 2 à 3 trains par semaine.
Le projet devrait générer, en phase d’exploitation, 300 emplois directs et indirects, susceptibles indirectement de faire évoluer à la hausse les besoins en infrastructures type crèche/école/lycée sur le territoire.
LiCHEN nécessitera des compétences techniques tant en phase de construction que d’exploitation. Un travail avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, France Travail et les lycées techniques est engagé et sera poursuivi.
Les employés seront formés par les institutions déjà présentes sur le territoire, en parallèle d’une formation par des experts mobilisés pendant la construction, un an avant l’exploitation.